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Animateur

L'animateur socioculturel est présent auprès des jeunes et des seniors. Foyer, centre de loisirs, maison de quartier, maison de retraite, MJC… L'animateur favorise les échanges et facilite l'expression, la créativité et la socialisation des individus.

Projet d'animation

Projet d'animation

Mme C est née en février 1920, elle est souffre de maniaco-dépression. Elle est atteinte de troubles mnésiques. Elle se déplace avec un déambulateur. C’est une petite dame agréable mais réservée qui a tendance à refuser le contact avec les autres résidents. Elle entretient une relation fusionnelle avec sa fille, Jeanne, et passe ses après midi à attendre son hypothétique visite. Jeanne, très dévouée à sa mère, est consciente de la dépendance de celle-ci envers elle. Mme C participe au cours de gym douce. Elle apprécie également les séances de relaxation de groupe. Son manque de confiance lui fait éviter les animations papotages ou jeux de mots où elle craint de se trouver en difficulté.

Le calendrier est en place. La fille de Mme C et les membres de l’équipe pluridisciplinaire en connaissent l’utilité et le fonctionnement. Il est simple et les couleurs sont gaies et agréables. J’ai positionné le bloc calendrier acheté par Jeanne, juste à coté ce qui permet de connaître la date. Mme C a participé à sa fabrication et a réalisé qu’elle était encore habile de ses mains. Mais, je n’ai pas réussi à rompre son isolement. Toutefois, grâce aux conseils de l’animatrice, je pense avoir compris les erreurs que j’ai commises lors de la 4° séance. Mme C avait déjà eu ce problème de miction lors de sa première participation à la gymnastique douce. J’avais pensé qu’il s’agissait d’un accident. C’était une erreur. J’en ai informé l’équipe lors des transmissions, ce qui permettra à chacun d’être vigilant lors de nouvelles activités proposées à Mme C, de la rassurer, et de lui permettre de surmonter son angoisse.

Catégorie: Travaux U.F. Animateur
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Documents associés

Favoriser l’accès à l’éducation pour les gens du voyage

Je suis directrice de l'A.N.C.B, depuis 1997, et c’est en tant que telle que m’a problématique m’est apparue : en quoi les dispositifs existants contribuent-ils à favoriser l’accès à l’éducation pour les gens du voyage ? Au vu de mes statuts de directrice, d’animatrice défasienne et de femme de tsigane, j’ai souvent constaté l’existence de moyens, et/ou de dispositifs qui devraient contribuer à favoriser l’accès à l’éducation pour les gens du voyage.

Malgré ceux-ci, le public n’adhère pas forcément, (et cela qu’il soit sédentaire ou pas) à l’éducation telle quelle est proposée. Le but de l’association est : « L’insertion des familles tsiganes du quartier de N. Ariane, par diverses activités », telles que : Atelier de Raisonnement Logique ; Contes et légendes ; Médiation ; Activités culturelles de loisirs et de proximité ; Accompagnement scolaire ; Recherche d’emploi ; Lutte contre l’illettrisme.

Formation à la fonction de tuteur
L’AMP (Aide Médico‐Psychologique) a un rôle d’accompagnement au quotidien des personnes accueillies. Le réveil des résidents s’effectue entre 7 heures et 8 heures 30 environ, selon le rythme de chacun, et le coucher entre 20 heures et 22 heures. Les résidents qui le souhaitent restent dans le salon afin de regarder ou d’écouter la télévision. L’AMP aide et accompagne les résidents tout au long de la journée : lever, toilette, repas, activités et sorties, aide au coucher, Il prend son repas avec les résidents. Il participe aux réunions de régulation, de synthèse, de réflexions sur les pratiques professionnelles.
DF4 Note de réflexion

En tant que stagiaire AMP (Aide Médico-Psychologique), je dois aider l’équipe en place à mettre tout en œuvre afin que l’intégration de ce nouveau pensionnaire se réalise au mieux.

Le temps de la toilette en MAS
La toilette, est certes un besoin fondamental mais c'est aussi un moment privilégié entre la personne accompagnée et le professionnel. En effet, c'est un temps où l'on se consacre entièrement et uniquement aux résidents. Il me semblait important, lors de ce temps clé, de comprendre certaines attitudes et ce que pouvait ressentir les personnes accompagnées. Il en ressort que l'observation et l'attention sont les meilleurs moyens pour proposer une prise en charge personnalisée à chacun. Si l'on prend le temps de comprendre chaque personne, on arrive à trouver ce qu'il leur convient le mieux, tout en sachant que ce qui peut leur convenir un jour, ne sera pas forcément vrai le lendemain. Notre comportement a beaucoup d'importance pour la réussite du soin, les compétences exigées auprès des personnes en difficultés sont plus relationnelles que techniques : nous devons être disponibles, à l'écoute, sans porter de jugement... pour cela, il convient de connaître les habitudes de vie de la personne accompagnée. Ce travail ne se fait pas du jour au lendemain et il faut beaucoup de patience pour parvenir à comprendre les attentes des résidents et entrer dans une relation de confiance. Nous devons toujours avoir à l'esprit que chaque personne, quelle que soit sa pathologie, est unique. J'ai appris grâce à cet écrit que la toilette n'était pas uniquement de participer au bien être de la personne et de garantir son hygiène corporelle. Cet accompagnement est plus délicat lorsque l'on travaille avec un public présentant un handicap. Elle amène des problématiques telles que le rapport à l'intimité, à la sexualité et soulève des questionnements relatifs au corps tel que des déformations, souillures... et la capacité que nous, professionnels, devons avoir pour accompagner ces personnes et pour s'adapter à chaque difficulté rencontrée. Je pense que l'essentiel, dans ce travail, c'est accepter « l'autre » tel qu'il est, avec toute sa singularité, de ne pas voir, seulement, le handicap qui le compose. Je trouve que chaque geste, chaque comportement, sont autant de choses qu'il faut prendre en compte pour apprendre à connaître la personne et ainsi pouvoir lui apporter ce dont elle a besoin.

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