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Animateur

L'animateur socioculturel est présent auprès des jeunes et des seniors. Foyer, centre de loisirs, maison de quartier, maison de retraite, MJC… L'animateur favorise les échanges et facilite l'expression, la créativité et la socialisation des individus.

Mémoire Animateur

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J’ai pu constater la difficulté qu’ont les jeunes à sortir du cocon protecteur de l’institution. Cet obstacle existe surtout pour ceux qui sont accueillis en internat, mais pas uniquement. Certains individus entretiennent des relations dans leur quartier mais d’autres n’ont aucun contact avec des jeunes du même âge hors de l’établissement.

Lorsqu’ils se retrouvent en situation d’être orientés, cette absence de réseau relationnel et cette inexpérience du monde « extérieur » génèrent des angoisses et des difficultés. Cependant le départ de l’établissement est paradoxalement fortement souhaité et attendu par le jeune. Mais si ce dernier valide son orientation, elle représente pour lui un stress de l’inconnu, doublé d’un travail de deuil extrêmement difficile à faire.

La période passée au sein de l’institut représente parfois la moitié de la vie de l’individu. De plus, comme nous l’avons fait remarquer, l’internat signifie souvent une réponse à un environnement familial déstructurant sur lequel le jeune ne pourra pas se reposer une fois orienté. Enfin, ces enfants et adolescents se sentent différents et souffrent du regard porté sur la personne en situation de handicap dans notre société.

Je suis en poste au pavillon 1 dont la mission est de préparer les jeunes à une orientation. Par ailleurs, lors de mon arrivée à Henri Wallon  j’ai été chargé de l’animation de l’atelier inter-pavillonnaire d’Activités Physiques et Sportives (APS). Je me suis interrogé sur la pertinence de l’utilisation de ce support dans mon projet d’intégration sociale des jeunes destinés à être orientés. J’ai ainsi posé la problématique : « En quoi la pratique des APS peut-elle faciliter l’intégration sociale des jeunes à leur sortie d’un IME ? ».

« Les jeunes aujourd’hui aiment le luxe, ils sont mal élevés, méprisent l’autorité, n’ont aucun respect pour leurs aînés et bavardent au lieu de travailler, ils ne se lèvent plus lorsqu’un adulte pénètre dans la pièce où ils se trouvent. Ils contredisent leurs parents, plastronnent en société, se hâtent à table d’engloutir les desserts, croisent les jambes, et tyrannisent leurs maîtres. » L’auteur de ces propos n’est pas plus un pédopsychiatre, qu’un Ministre de l’Education de notre époque. C’est Platon qui, en 348 avant Jésus-Christ, a rapporté ces paroles de son maître Socrate. Pourtant, en 2004, le constat du « mépris de l’autorité » par les enfants et les jeunes est perpétuellement repris, reformulé au goût du jour, aussi bien par les parents que par les éducateurs, enseignants, pédagogues, psychologues, journalistes, responsables politiques. Chacun y va de son couplet accusateur, reprochant à l’une ou à l’autre catégorie d’être à l’origine de ce problème.

Il est une histoire qui n’a guère plus d’un siècle et qui, pourtant, a su profondément transformer notre société contemporaine dans ses dimensions sociales, économiques, culturelles, politiques et sociologiques. La célébration récente du centenaire de la loi du 1er juillet 1901, dite du « contrat d’association », a été l’occasion pour les nombreux acteurs de ce mouvement de se replonger dans une Histoire modelée par un 20ème siècle, sur de nombreux points, chaotique.

En outre cette commémoration a aussi présenté une occasion unique, parce que fédérée, de s’interroger sur le devenir du système associatif. Avec près de 70.000 créations d’associations par année, 20 millions d’adhérents (dont la moitié environ y exerce une activité bénévole), 1,2 millions d’emplois salariés et plus de 30 milliards d’euros de chiffre d’affaire, le fait associatif représente un phénomène structurant de notre société dont on mesure encore mal l’ampleur, mais que chacun s’accorde à reconnaître comme prépondérant.

Peu de temps après ma prise de fonction en tant que directrice de la toute récente association X, j’ai constaté que parmi la jeunesse de XX et de ses environs, une partie d’entre eux adhère à des idéologies racistes. Ce constat m’a posé problème car non seulement cela s’opposait à mes valeurs, mais en plus j’ai considéré qu’en tant qu’animatrice professionnelle travaillant dans l’éducation populaire, accueillant des groupes de tous milieux, je devais permettre à tous de vivre ensemble dans le respect, la tolérance et la convivialité.

Dans un premier temps, ce mémoire m’a permis de situer mes attentes vis-à-vis de l’association qui m’emploie car elle n’avait aucune référence idéologique et éducative exprimée dans son projet associatif. Ces carences me posaient problème car je ne voulais pas être la seule à me mobiliser sur ce type de sujet et j’avais besoin que le projet associatif soit clair dans ses objectifs et ses missions.

La première partie de mon mémoire est une présentation de l’OCCE 13, du projet co-éducation entraide parents-écoles et des missions spécifiques de mon poste de travail. Cette entrée en matière permet de situer dans quel contexte le projet d’animation a été réalisé et sur quel environnement professionnel la réflexion théorique s’est appuyée. Il m’a paru nécessaire de faire apparaître un commentaire sur les compétences croisées des métiers de l’animation et de l’action sociale. La deuxième partie du mémoire porte sur une étude d’éléments particuliers du territoire et une description des dispositifs liés à la problématique de ce présent document.

Des dispositifs nationaux croisent des politiques de collectivités territoriales et la transversalité des projets issus de cette programmation qui devrait être lissée par les travailleurs sociaux fait davantage penser aux superpositions des plaques tectoniques : fractures, abîmes, effondrements ! Travailler sur un territoire c’est aussi travailler à la connaissance des enjeux politiques au sens de parcours d’individus engagés politiquement ou d’élus. De fait le tissage tient davantage du patchwork. Ce n’est certes pas le sujet qui nous intéresse mais l’interprétation des personnalités qui décident (ou de leurs partis respectifs) a une incidence importante sur les mises en œuvre des dispositifs, ce qui peut poser la question de la place du droit.

Pour la Ville de Bourg-en-Bresse qui est notre donneur d’ordres et financeur, la situation des secteurs 12/15 ans des Accueils de Loisirs que nous gérons pour elle, devient une priorité. Simultanément nous prenons connaissance du nouveau cahier des charges pour le public 12/15 ans dans le cadre du renouvellement de marché public. L’appel d’offre de cette collectivité territoriale demande aux candidats d’élaborer une réponse innovante dans la prise en charge de ce public. Travaillant depuis près de 6 ans à l’ADSEA 01 et ayant en charge la gestion du service Animation Prévention Primaire cette problématique centrée autour de la prise en charge des préadolescents est devenue une priorité de travail.

J’ai donc saisi l’opportunité de mon mémoire DEFA pour réaliser un travail de recherche visant à élaborer des réponses au questionnement que suscite la spécificité de ce public. Mais il s’agit aussi de construire un dispositif correspondant au cahier des charges du nouvel appel d’offre pour lequel l’ADSEA 01 postule.

J’ai choisi d’effectuer mon stage de 2ème année en Foyer de Jeunes Travailleurs car je n’avais encore jamais travaillé avec de jeunes adultes, En effet, j’ai travaillé avec des enfants et des adolescents. En 1ère année, j’ai effectué mon stage au sein d’une association d’insertion pour S.D.F. Il s’agissait alors d’un public adulte en difficulté. Le public de jeunes travailleurs m’attirait.

J’avais envie également de découvrir en quoi consiste le métier d’animateur socioculturel dans un Foyer de Jeunes Travailleurs. Le domaine de l’insertion m’intéressait particulièrement. Je souhaitais découvrir la spécificité de l’animateur socioculturel dans le champ de l’insertion. C’est pourquoi je me suis intéressée à la problématique suivante : en quoi l’animation socioculturelle favorise l’insertion de jeunes travailleurs dans un Foyer ?

Ainsi, nous serons amenés à traiter des questions comme : qu’est-ce que la jeunesse ? Peut-on la délimiter et comment ? Qu’est ce que l’adolescence et ses enjeux ? Qu’est-ce que l’insertion sociale? Quel lien peut-on faire entre l’insertion sociale et l’insertion professionnelle ? Quel lien peut-on faire entre le projet court métrage et les notions évoquées ci-dessus ?

Pour tenter de résoudre efficacement le pourquoi des difficultés des jeunes quant à l’insertion sociale et définir si le court-métrage peut être une alternative ou non à la construction identitaire des jeunes, il paraît impératif de définir ce qu’est la jeunesse et l’adolescence pour savoir quel type de population on étudie. Il est préférable de continuer cette tâche par la décomposition des notions d’insertion et d’intégration sociale. Enfin, pour avoir une vision plus concrète du sujet, il se révèlera intéressant d’étudier les deux projets courts métrages mis en place dans deux structures Rennaises.

J'ai choisi de m'intéresser à l'animation auprès des personnes placées sous main de justice car je n'ai aucune connaissance de ce public et la rédaction de ce mémoire me permettra d'élargir mes représentations de l'animateur socioculturel dans sa mission de transmission de savoirs et de techniques auprès d'un public en grande difficulté sociale et exclu de la société. La réinsertion sociale des détenus se prépare, en partie, grâce aux activités socioculturelles proposées dans les centres de détention. Tout au long de leur incarcération, les prisonniers ont la possibilité de participer à des ateliers de développement culturel, qui leur permettent d'acquérir de nouvelles capacités intellectuelles ou de continuer à les exploiter et à les enrichir.

C'est pourquoi, des intervenants extérieurs, des artistes ou encore des enseignants interviennent pour animer et dynamiser l'activité culturelle en milieu carcéral. Des réseaux d'associations se forment autour des services d'insertion et de probation des administrations pénitentiaires afin d'organiser les actions et de les pérenniser dans une perspective de réinsertion sociale à long terme. Mais qu'est ce que le milieu carcéral aujourd'hui en France? L'administration pénitentiaire est une institution complexe, liée à l'Etat, au Ministère de la Justice, de l’Education et de la Communication et à celui de la Culture. Les mesures qui sont prises par tous ces acteurs et les applications qu'ils en font, ont un impact direct sur la vie carcérale. C'est pourquoi, je tenterai de mettre en évidence le fonctionnement de cette administration et d'en dégager les forces et les faiblesses afin de mieux comprendre les actions ou les "non actions" culturelles en milieu pénitentiaire.

Afin de comprendre les interactions entre l’évolution du métier d’animateur et l’évolution sociale, il est nécessaire d’appréhender cette question en fonction de plusieurs facteurs. La compréhension de la territorialisation et la composition de l’entité quartier apportent un éclaircissement sur les publics avec lesquels l’animateur travaille. La prise en charge de la problématique de l’exclusion via des politiques de ségrégation révèle la complexité des actions du professionnel ainsi que la responsabilité qu’il engage. Enfin l’exploration de « nouvelles pratiques » alimente la réflexion sur le rôle des animateurs socioculturel dans les quartiers.

Ayant travaillé quatre années dans des centres de loisirs, je souhaitais, dans le cadre de ma formation BEATEP, pouvoir connaître différents domaines de l’animation. C’est pourquoi je me suis dirigée vers un Centre Social. Celui-ci me permettra de découvrir d’autres secteurs, comme le secteur jeunesse, famille, culturel, social… De plus le centre de loisirs du Centre Social a une particularité : c’est une structure ouverte, ce qui a porté un intérêt plus particulier pour moi car je ne connaissais pas réellement ce fonctionnement. J’avais travaillé durant un mois d’été dans cette structure et je voulais en connaître plus. Je pense que ces structures correspondent bien avec les besoins des enfants.

Je savais aussi que l’équipe me soutiendrait et me conseillerait dans la formation c’est pourquoi j’avais fait la démarche de prendre rendez-vous avec le directeur pour savoir s’il était possible de réaliser mon stage au centre, avant de commencer ma formation BEATEP. Lors de mes interventions dans la structure du CLSH, j’ai pu constater que le quartier était très riche culturellement. Les parents participent à la vie du centre social mais, sont absents du CLSH. Des efforts ont pourtant étaient fait en les invitant à venir, par vive voix ou par courriers.

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