LeSocial Emploi Prepa Doc Formateque

Educateur technique spécialisé

L'éducateur technique spécialisé transmet son savoir professionnel à des personnes en difficulté ou handicapées pour les aider dans leur autonomie. Il conjugue ses compétences sociales et un savoir-faire acquis par une expérience professionnelle préalable.

L’éducateur d’une métaphore à l’autre - Jean BRICHAUX

L’éducateur d’une métaphore à l’autre - Jean BRICHAUX

            Jean BRICHAUX est un psychologue clinicien et psychopédagogue. Il a exercé en milieu psychiatrique et en institut médico-pédagogique, avant de se tourner vers les métiers de la formation. Il est professeur dans la section d’éducateurs spécialisés de la Haute école Elie Troclet, à Liège en Suisse. Il a notamment publié « L'éducateur spécialisé en question(s), La professionnalisation de l’activité socio-éducative », aux éditions Erès, en 2002.

            Le champ d’intervention du métier d’éducateur est tellement diversifié que les éducateurs, eux même ont du mal à expliquer leurs pratiques au quotidien. En effet, ils travaillent sur de l’humain, de l’immatériel et les contextes sont tellement différents qu’ils ne peuvent parler de leur profession qu’en termes généraux. C’est pourquoi ce livre aborde le métier de l’éducateur par la métaphore, pour éclairer d’un jour nouveau leurs activités. Jean BRICHAUX s’est entouré de dix huit professionnels qui gravitent autour du social et qui viennent d’horizons différents. Certains sont éducateurs spécialisés de formation, psychologues clinicien, anciens professeurs, psychanalystes, docteurs en science de l’éducation, directeurs d’établissement, etc. Pour l’auteur, « il est illusoire d’espérer trouver une métaphore unique pour décrire un objet complexe », c’est pourquoi il faut plusieurs métaphores pour rendre compte de la complexité du métier d’éducateur.

...

De nos différentes lectures, nous avons observé que la relation s’établit en plusieurs temps.

 En effet, comme le dit Jacques LADSOUS dans Le photographe, « observer, révéler, valoriser, voilà trois verbes d’action qui requièrent de la personne comme de nous même une volonté commune d’agir ensemble pour que chacun puisse se retrouver […] ce sont trois verbes d’action de l’éducateur dans sa fonction d’accompagnement social. ».  Cette idée est reprise par Daniel ROQUEFORT, qui segmente lui aussi la relation en trois temps :

  • « L’instant de voir » : la première impression sera réciproque et inconsciente.
  • « Le temps de comprendre » : l’enfant doit voir en l’Educateur Spécialisé une personne à même de l’aider et non quelqu’un qui veut justifier ses théories en faisant de lui un cobaye.
  • « Le moment de conclure » : accompagner l’enfant dans son développement et ses difficultés sans ne jamais occulter ses choix personnels.

            Par sa métaphore avec la photographie, Jacques LADSOUS étaye l’importance de ne pas brûler des étapes dans la création de la relation. « Pour éduquer comme pour photographier, il faut d’abord faire connaissance, établir une relation, se reconnaître dans l’image que l’on donne de soi ».

Catégorie: Fiche de lecture Educateur spécialisé
Type de fichier: application/pdf
Licence

Chacun des éléments constituant le site SocioDoc.fr sont protégés par le droit d'auteur. Il est donc strictement interdit d'utiliser, reproduire ou représenter même partiellement, modifier, adapter, traduire, ou distribuer l'un quelconque des éléments.

En cochant la case ci-dessous, j'accepte les conditions générales d'utilisation de SocioDoc.fr.

Accepter le terme et la condition

Documents associés

Les cancres n'existent pas d'Annie CORDIE

Annie Cordié, est neuropsychiatre et psychanalyste, membre de l'Ecole de la Cause Freudienne. Le thème de son ouvrage traite donc de l'échec scolaire. L'échec scolaire est une question complexe dont les causes sont multiples et diverses, les unes tiennent à la structure même du sujet, d'autres sont évènementielles, le fait qu'elles s'intriquent les unes sur les autres ne facilite pas la compréhension du phénomène.

De la « co-errance » à la cohérence : Philippe GABERAN

L’enfant chauve-souris souffre d’absence de repère ou de modèle. C’est un enfant victime des défaillances de la société. Il est le premier à payer les conséquences des inégalités, du système scolaire qui ne répond plus à sa fonction de promotion sociale. L’une des conséquences de l’absence de repères structurants est la mise en place chez les enfants chauve-souris de comportements violents. Les enfants chauve-souris sont victimes de la fracture sociale qui s’amorce en France dans les années 1990. Avec elle, la socialisation primaire dans la famille, la promotion sociale par l’école, l’insertion dans le monde du travail par la formation, ne sont plus assurées. A la fracture sociale s’ajoute une ségrégation urbaine, une discrimination sociale et culturelle. Certains territoires comme les banlieues sont davantage touchés par ces phénomènes qui renforcent le sentiment d’exclusion des enfants chauve-souris et leur méfiance à l’égard des institutions.

Le miroir brisé par Simone Sausse

Ayant une expérience professionnelle auprès d’adultes handicapés mentaux, je ne connaissais pas le travail fait auprès des enfants handicapés et je voulais les rencontrer lors de leur construction en tant que futurs adultes. J’ai alors choisi de faire mon premier stage dans un Institut Médico Educatif, qui accueille des enfants et des adolescents présentant des déficiences intellectuelles moyennes ou troubles envahissants du développement.

Souffrance en France. La banalisation de l’injustice sociale: DEJOURS Christophe.

Dans son ouvrage, Souffrance en France, la banalisation de l’injustice sociale, qu’il écrit en 1998, le thème principal est « les différentes phases de la souffrance au travail et de la banalisation du mal. » Il se pose la question de « comment parvenons-nous à accepter sans protester les contraintes de travail toujours plus dures dont nous savons qu’elles mettent en danger notre intégrité mentale et physique » Il aborde des thèmes comme la peur, la honte, la domination, l’intolérance, la soumission et l’aliénation. Il révèle comment, pour pouvoir endurer la souffrance on se protège par l’intermédiaire de différents processus, stratégies. « A la lumière du concept de distorsion communicationnelle de Jürgen Habermas ou de celui de la banalité du mal de Hannah Arendt, il met au jour le processus qui fonctionne comme un piège. Alors la souffrance devient pensable ».

Connexion

Educateur technique spécialisé

Abonnement

Recherche