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Educateur technique spécialisé

L'éducateur technique spécialisé transmet son savoir professionnel à des personnes en difficulté ou handicapées pour les aider dans leur autonomie. Il conjugue ses compétences sociales et un savoir-faire acquis par une expérience professionnelle préalable.

Souffrance en France, la banalisation de l'injustice sociale : Christophe Dejours

Souffrance en France, la banalisation de l'injustice sociale : Christophe Dejours

Christophe Dejours est né en 1949. Psychanalyste et psychiatre, il est aussi professeur de psychologie au Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM). Il commence en 1968 ses études de médecine. Diplômé en psychiatrie et adepte des psychanalyses, il s’intéresse ensuite à la médecine du travail et à l'ergonomie. Directeur du Laboratoire de psychologie du travail, Christophe Dejours est un des principaux spécialistes de la psychopathologie et de la psychodynamique du travail. À travers ses ouvrages il parle de l'écart entre le travail prescrit et le réel, des processus de défense contre la souffrance ou encore la reconnaissance du travail et du travailleur.

C'est dans son premier ouvrage Travail, usure mental, sortie en 1980, que Christophe DEJOURS a fait une véritable enquête de terrain et une confrontation entre psychanalyse, ergonomie et science sociale. Cet ouvrage met en évidence la subjectivité dans le rapport au travail, ce qui dans le heurt de l'homme à sa tâche met en péril sa santé mentale ainsi que les stratégies de défense collectives mises en œuvre pour faire face à la peur, l'ennui, la souffrance. L'ouvrage proposé est Souffrance en France, la banalisation de l'injustice sociale. Il écrit ce livre en 1998 dans un contexte de crise de l'emploi en France, durant laquelle la politique donne l'impression qu'il n'y a pas de responsable.

C. Dejours reprend les chiffres de la crise de 1980 et les compare à ceux de son époque : dans les années 1980 la société pouvait tolérer 4% de chômeurs, alors qu'aujourd'hui elle tolère 13% voire même plus sans qu'il y ait réaction de la part du pouvoir en place, ni même de la société. Il parle de « banalisation du mal » pendant les années Mitterrand, lorsque la hausse des licenciements entraîne alors la croissance d'une brutalité au travail. Il analyse les rapports de la servitude volontaire : comment et pourquoi les travailleurs participent-ils au fonctionnement d'un système qui les détruits et à des actes qu'ils réprouvent ?

Catégorie: Fiche de lecture Educateur spécialisé
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Le concept de résilience dit que donner de l’affection à un enfant abandonné peut lui permettre de « renaître ». Au bout d’un an, placé dans une famille d’accueil affectueuse et attentive, ses synapses repoussent comme primevères au printemps, son  néocortex est « regonflé », images à l’appui. Cette atrophie des orphelins mis en isolation sensorielle, comme leur résilience ultérieure, sont des preuves de la plasticité neuronale et corticale. Le plus important n’est pas que des neurones puissent repousser, mais qu’ils s’interconnectent. Un neurone isolé ne sert à rien. L’intelligence, la sensibilité, l’empathie, toutes les fonctions psychiques dépendent du degré d’interconnection et de vivacité des neurones.                                

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