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Educateur technique spécialisé

L'éducateur technique spécialisé transmet son savoir professionnel à des personnes en difficulté ou handicapées pour les aider dans leur autonomie. Il conjugue ses compétences sociales et un savoir-faire acquis par une expérience professionnelle préalable.

« Parole d’éduc » Joseph Rouzel

« Parole d’éduc » Joseph Rouzel

Joseph Rouzel tente dans « Parole d’éduc » de nous apporter un éclairage sur le travail d’éducateur spécialisé et de répondre à ces questions auxquelles moi-même étudiante je suis parfois confrontée et dont il est difficile d’apporter une réponse satisfaisante : « Mais que font les éducateurs ? », « Mais que font-ils vraiment ? » et « Mais comment les éducateurs s’y prennent-ils ? » Pour nous apporter des réponses ou plutôt des pistes de réflexion il nous fait part d’un texte fragmenté où, nous dit-il, il « fait feu de tout bois ». Effectivement on retrouve dans cet ouvrage des récits d’expériences, de la poésie, des références mythologiques, philosophiques et même musicales, beaucoup de concepts psychologiques notamment ceux de Freud et de Lacan ainsi que des schémas pour tenter de les rendre plus clairs. Tout ceci mis bout à bout nous offre une vision du travail social global avec une préférence pour une approche psychanalytique de l’acte éducatif.

J’ai fait mon premier stage en internat que l’on pourrait qualifier, selon Rouzel, d’ « inframonde, ce monde souvent sans parole, fait de gestes répétés : manger, dormir, s’habiller… ». J’ai été confrontée à cette routine qui s’installe, à « ce monde des choses, des petits riens […] où bien souvent on a l’impression qu’il ne se passe pas grand-chose » et pourtant il suffit de travailler dessus pour se rendre compte que beaucoup de choses se jouent avec les usagers. Les écrits à fournir tout au long des stages permettent de prendre conscience que c’est dans ce quotidien qu’intervient l’acte éducatif même s’il n’est pas identifié de suite. (p. 248 : chapitre « Mais que font les éducateurs ? ») L’auteur finit sur ce constat : « Je ne pense pas que l’on puisse sérieusement, vu la complexité de la pratique éducative, écrire le manuel du parfait petit éducateur en douze leçons. »

Catégorie: Fiche de lecture Educateur spécialisé
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Documents associés

Les vilains petits canards

Présentation de l’ouvrage et de son contexte

Pour ce travail, mon intérêt s’est porté sur le dernier ouvrage de Boris Cyrulnik, Les vilains petits canards, paru en février 2001 chez Odile Jacob. Boris Cyrulnik est né en 1937 à Bordeaux. Sa vie bascule en 1943, lorsqu’il est arrêté avec sa famille par la Gestapo et conduit à Drancy. Agé de six ans, il réussira à fuir, alors que ses parents sont déportés. Cet épisode douloureux de son histoire, l’auteur l’a longtemps gardé intime. Les médias s’en sont emparé lorsque dans les années 90, il a souhaité faire remettre la médaille des Justes à une femme qui, en le cachant durant trois jours, lui a sauvé la vie après son évasion. C’est à partir de ce drame que vont se déterminer ses choix professionnels (Cyrulnik parle de son "étoile du berger".)

Après des études de médecine, il devient neuropsychiatre, psychologue et psychanalyste. Sa volonté de comprendre et de "réparer d’autres humains" l’amène à franchir les barrières des disciplines, faisant notamment appel à l’éthologie. Il compte parmi les pionniers de l’éthologie humaine et dirige aujourd’hui un groupe de recherche en éthologie clinique à l’université de Toulon-La Seyne. C’est peut-être dans son vécu qu’est apparu l’intérêt de Cyrulnik pour le concept de résilience ; il est aujourd’hui le premier en France à s’atteler à ce principe déjà largement travaillé aux Etats-Unis. Le mot provient du latin resalire (re-sauter). En physique, ce terme décrit la capacité d’un métal à résister aux pressions et à reprendre sa structure initiale.

Passé dans le vocabulaire de la psychologie, il définit la capacité à vivre, à se développer en dépit des adversités. Dans Un merveilleux malheur, l’auteur s’interrogeait sur les "processus de réparation de soi" inventés par les surveillants des camps de la mort ; dans Les vilains petits canards, il explique comment ces processus se mettent en place dès avant la naissance et permettent de se reconstruire après une blessure. Dans un style métaphorique, suivant un cheminement non linéaire, l’auteur met en scène le concept dans ces deux aspects de résistance à la destruction et de reconstruction d’une "vie valant la peine", étayant son propos de considérations théorique et d’exemples cliniques ou historiques.

Ces enfants dont personne ne veut, Pierre VERDIER, Marieke AUCANTE

Ce livre est un guide pour tous ceux qui sont ou qui seront confrontés à la problématique de l’adoption. C’est avant tout un message d’espoir. Il constitue un extraordinaire reportage sur l’amour familial au quotidien et témoigne du fait qu’aucun enfant n’est condamné à priori et que tout enfant peut apporter la joie. C’est possible mais ce n’est pas toujours facile. La seule bonne volonté ne suffit pas et il faut prudence garder dans la préparation, la réalisation et l’accompagnement de ces accueils. Marieke AUCANTE et Pierre VERDIER l’affirment : Aucun enfant n’est réellement « inadoptable ». « Tout enfant, quel que soit son handicap, doit être reconnu comme une personne ayant droit à l’amour de parents sinon naturels, du moins adoptifs ».

De la difficulté d’élever ses enfants dans un quartier sensible : Jacques Barou

Dans cet article, Jacques Barou souhaite présenter les différentes stratégies qui peuvent être mises en place par les parents des quartiers populaires dont ils jugent l’environnement délétère pour l’éducation et la réussite de leurs enfants. C’est en effet ici le premier constat qu’effectue l’auteur. Selon lui, pour ces parents, l’environnement dans lequel ils vivent est une menace pour l’avenir de leurs enfants et pour leurs propres techniques éducatives.

Ce sont des quartiers dans lesquels la proportion de familles nombreuses et par conséquent de jeunes est supérieure aux autres zones de résidence du pays. On retrouve également dans ces quartiers dits « sensibles » un taux supérieur de violences urbaines selon l’échelle Bui-Trong.

« Délit de jeunesse, la violence face aux quartiers » de Coutant Isabelle

Nous avons étudié la méthodologie de l'enquête dans sa globalité pour ensuite nous centrer sur un chapitre en particulier. Dans un esprit de praticité et de cohérence nous ne pouvions aborder ce chapitre sans présenter l'oeuvre dans son ensemble et nous centrer sur la méthodologie générale de l'ouvrage afin de comprendre comment l'auteur est arrivée aux conclusions tirées dans le chapitre que nous avons étudié. Nous avons donc choisi d'étudier dans ce dossier l'éventuelle responsabilité des parents dans les actes de délinquance de leurs enfants. Ce thème nous a semblé intéressant, la délinquance juvénile étant au coeur de l'actualité médiatique, politique mais aussi sociale.

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