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Educateur technique spécialisé

L'éducateur technique spécialisé transmet son savoir professionnel à des personnes en difficulté ou handicapées pour les aider dans leur autonomie. Il conjugue ses compétences sociales et un savoir-faire acquis par une expérience professionnelle préalable.

L'entretien compréhensif de Jean-Claude KAUFMANN

L'entretien compréhensif de Jean-Claude KAUFMANN

L’auteur présente ce livre comme le « fruit d’un travail personnel ». Il est né à la suite de divers tâtonnements et bricolages sur le terrain lors de divers travaux de recherche. Ce livre se veut révolutionnaire par rapport aux autres écrits sur les entretiens. En effet, l’auteur part du principe qu’il n’y a pas un seul entretien général et une méthode mais plusieurs sortes d’entretiens et donc différentes méthodes. Pour lui, la conduite d’un entretien est un « savoir faire artisanal » qui s’adapte aux conditions et surtout à l’interlocuteur. Et non une technique fade et impersonnelle qui s’applique uniformément à toutes les personnes interrogées.

« Rien ne remplace le terrain et l’expérience ! » Selon l’auteur, il n’existe pas une méthode prédéfini que l’on peut plaquer sur chaque entretien et pour toute recherche. Le chercheur doit écouter ses ressentis et travailler avec les personnes interroger. L’enquêteur doit arriver à prendre du recul avec sa grille de questions et ses objectifs pour se laisser guider par l’entretien. Il doit tout même mettre des limites et réorienter l’interrogé sur le chemin qu’il désire. L’entretien compréhensif est donc un vrai travail qui nécessite de nombreux efforts, une écoute très attentive et une capacité d’adaptation et de réflexion continuelle.

Catégorie: Fiche de lecture Educateur spécialisé
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Les vilains petits canards

Présentation de l’ouvrage et de son contexte

Pour ce travail, mon intérêt s’est porté sur le dernier ouvrage de Boris Cyrulnik, Les vilains petits canards, paru en février 2001 chez Odile Jacob. Boris Cyrulnik est né en 1937 à Bordeaux. Sa vie bascule en 1943, lorsqu’il est arrêté avec sa famille par la Gestapo et conduit à Drancy. Agé de six ans, il réussira à fuir, alors que ses parents sont déportés. Cet épisode douloureux de son histoire, l’auteur l’a longtemps gardé intime. Les médias s’en sont emparé lorsque dans les années 90, il a souhaité faire remettre la médaille des Justes à une femme qui, en le cachant durant trois jours, lui a sauvé la vie après son évasion. C’est à partir de ce drame que vont se déterminer ses choix professionnels (Cyrulnik parle de son "étoile du berger".)

Après des études de médecine, il devient neuropsychiatre, psychologue et psychanalyste. Sa volonté de comprendre et de "réparer d’autres humains" l’amène à franchir les barrières des disciplines, faisant notamment appel à l’éthologie. Il compte parmi les pionniers de l’éthologie humaine et dirige aujourd’hui un groupe de recherche en éthologie clinique à l’université de Toulon-La Seyne. C’est peut-être dans son vécu qu’est apparu l’intérêt de Cyrulnik pour le concept de résilience ; il est aujourd’hui le premier en France à s’atteler à ce principe déjà largement travaillé aux Etats-Unis. Le mot provient du latin resalire (re-sauter). En physique, ce terme décrit la capacité d’un métal à résister aux pressions et à reprendre sa structure initiale.

Passé dans le vocabulaire de la psychologie, il définit la capacité à vivre, à se développer en dépit des adversités. Dans Un merveilleux malheur, l’auteur s’interrogeait sur les "processus de réparation de soi" inventés par les surveillants des camps de la mort ; dans Les vilains petits canards, il explique comment ces processus se mettent en place dès avant la naissance et permettent de se reconstruire après une blessure. Dans un style métaphorique, suivant un cheminement non linéaire, l’auteur met en scène le concept dans ces deux aspects de résistance à la destruction et de reconstruction d’une "vie valant la peine", étayant son propos de considérations théorique et d’exemples cliniques ou historiques.

Il y a quelqu’un là dedans ? Howard Buten

Howard Buten énonce plusieurs cas, dont celui de Martin, un jeune enfant autiste. Ce dernier fait les même gestes stéréotypés toutes la journée, il fait des imitations en modulant sa voix, il peut en quelques minutes imiter ses parents, le psychiatre etc.…mais lorsqu’il parle en son nom, il parle avec une toute petite voix. Lors des crises, il pleure et sourit aussi, mais c’est un sourire en coin sous les larmes comme si Martin avait un double visage (Martin 1 et Martin 2). Martin veut également savoir où vont les choses, par exemple où va l’eau qui coule du robinet, ou vont les nuages, le ciel et Dieu ou est il ? Alors pour savoir, il jette ses chaussures chez le voisin, les assiettes sur sa mère pour voir et comprendre où vont touts ces objets.

Les enjeux de la parentalité de Didier Houzel

Prenant en compte les travaux effectués antérieurement, l’auteur explique de quels questionnements théoriques commencent les recherches. Il expose le cadre et les modalités d’organisation du groupe mais également la méthode utilisée sur le plan pratique, à savoir, l’étude de cas clinique. Il nous éclaire également sur les trois parties que compose le livre à savoir : Les dix situations et observations d’enfants vivant dans des familles en très grandes fragilités éducatives, sociales, et qui ont fait l’objet de mesures d’assistance.

Dans la deuxième partie, l’auteur retrace l’élaboration théorique afin de nous permettre de mieux comprendre les enjeux de la parentalité. Il distingue dans cette partie l’exercice, l’expérience et la pratique de la parentalité. Enfin, c’est à partir des axes dégagés tout au long de la recherche que des propositions pratiques sont avancées dans la troisième partie du livre

Sociologie de l’intégration : Mohand Khellil

e mot intégration est né dans le passé colonial Français c’est dans un contexte colonial qu’une partie de l’immigration s’est effectuée Aujourd’hui le rejet et la xénophobie sont tjrs présents liés à des préjugés difficultés d’embauche, recalé à l’entrée des boites de nuit Selon J. Fijajkowski l’animosité envers les étrangers serait liée aux problèmes quotidiens la modernisation favoriserait le bien-être de 2/3 de la population, tiers restant deviendrait déviant et rejeté.

L’immigré serait rejeté car il réintègre une société qui se dit moderne des éléments traditionnels perçus régressifs. Le rejet se veut donc plus conservateur que raciste Cependant le racisme est bien présent = logement, travail, justice, insultes policières car il y avait une relation de dominant-dominé avec les colonies Suite à ces discriminations les immigrés se replient sur eux et sur leur culture d’origine Selon D. Lapeyronnie, l’égalité et l’identité ainsi que l’universel et la sauvegarde sont compatibles Cependant, il y a un paradoxe = + les immigrés s’intègrent + ils font l’objet de pressions racistes La communauté s’analyse par une appartenance et donc une forme d’intégration Selon Tönnies, la communauté se développerait par la famille, le pays natal.

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