TAFEP : L'éveil sensoriel chez le jeune enfant : Le toucher

Elle se passe au sein d'un multi-accueil, le lundi 13 avril à 14h45. Il y a Patricia (prénom modifié), professionnelle auxiliaire de puériculture et moi dans la salle principale. Il y a quelques bébés dans la salle, mais tous les enfants sont à la sieste. Tout à coup, on entend hurler dans une chambre. C'est Noémie (prénom modifié), 3 ans qui se réveille en pleurs et en criant très fort. La professionnelle a alors couru pour aller la lever le plus vite possible, avant qu'elle ne réveille tout le monde. Cette situation se produit tous les jours depuis mon retour sur ce lieu de stage, c'est-à-dire depuis 2 mois environ.

Lorsqu'elles reviennent dans la salle, Noémie n'arrive absolument pas à s'apaiser. Patricia lui demande alors ce qu'il se passe et la petite lui répond qu'elle a fait des cauchemars. Ensuite, elle lui dit « maintenant vient t'habiller puisque t'es levée ». Noémie se remet alors a hurlé et à pleurer très fort, et c'est alors que la professionnelle lui dit « maintenant tu arrêtes tes caprices, vient dépêche-toi ! », mais cela ne l'a pas plus convaincu. N. la regardé méchamment, puis lui a dit calmement « non je n'ai pas envie », mais la professionnelle s'est énervée et lui répond « dépêche-toi de venir sinon c'est moi qui vient te chercher ! » mais Noémie répète qu'elle n'a pas envie de plus en plus fort et trois fois de suite. Patricia s'est donc rapprochée et la petite s'est mise à courir, à monter sur la table et a fini par sauter. Malheureusement, elle s'est fait mal et s'est remise à pleurer. La professionnelle était toujours seule dans la salle, il n'y avait juste moi qui observait la situation.

La situation se passe un matin il est environ 11h30, un premier groupe d'enfants est installé à table pour le déjeuner et le second se trouve au premier étage de la maison dans la salle de motricité. Ce second groupe est constitué d'environ 15 enfants. Les professionnels ont sortis des petites motos et des camions qui sont à disposition. Les professionnels sont au nombre de deux dans cette pièce et assurent la surveillance.

Je me trouve également dans cette salle de motricité. Je suis assise par terre en observation mais à disposition des enfants s'ils me sollicitent. J'observe Gauthier un petit garçon de presque 3 ans

L’adaptation dans une structure d’accueil d’enfants comme la halte de garderie est un moment essentiel dans le monde d’un enfant car il signifie qu’il va se séparer de sa mère, de ses parents. La phase d’adaptation est très importante pour créer une relation de confiance entre enfant-parents-professionnels.

La relation de communication apporte un soutien (quelque soit les situations) à la fois entre professionnelles, entre parents-professionnelles et enfants-professionnelles. Elle me permet de verbaliser d’une part mes actions envers l’enfant et d’autre part ce que ressent l’enfant afin qu’il comprenne que je suis à son écoute et qu’il a toute mon attention.

Dans ce contexte, j’ai pu effectuer diverses observations sur une petite fille de 2 ans qui m‘a interpellée. Suite à cela, différentes questions en ont découlé: Pourquoi cette petite fille a t’elle des difficultés d’alimentation? (refus, alimentation uniquement lactée.)

Qu’est-ce qui la pousse à agripper les tétines des autres enfants? Pourquoi regarde-t-elle très souvent en direction de l’adulte? Quels outils pédagogiques peuvent être mis en place pour répondre au mieux aux besoins de cette petite fille?