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Educateur de jeunes enfants

L’éducateur de jeunes enfants favorise le développement et l’épanouissement des enfants de moins de 7 ans. Il intervient principalement dans les lieux de garde collectifs et toutes les structures d’accueil de la petite enfance.

La Zaine - Un quart de siècle dans un quartier

La Zaine - Un quart de siècle dans un quartier

“ Notre espoir, c’est que nos enfants soient plus heureux que nous ” Afin de mieux cerner les difficultés d’insertion, d’intégration éprouvées par les habitants du quartier de la Zaine, en particulier des plus jeunes, j’ai voulu établir un état des lieux le plus exact, en vue d’une meilleure connaissance de la population concernée. J’ai voulu rassembler des témoignages, des études de cas, concrets, grâce à des entretiens approfondis, des statistiques émanant du Ministère de l’Education Nationale, du Ministère de la justice, du Ministère du travail, etc. Mon objectif : Exposer la situation telle qu’elle est, afin d’aider à l’élaboration de propositions donc mieux répondre aux vrais besoins de cette population et donc permettre aux politiques publiques de s’exercer plus efficacement. Je m’adresse aussi en direction des habitants, afin qu’ils comprennent mieux la vie de ce quartier.

Cependant, il est difficile, sur un plan d’une recherche, de décrire des procédures de qualification, de définition des groupes sociaux par des administrations spécialisées on entend par-là toutes les collectivités locales. Ces administrations perçoivent leurs administrés de manière homogène, en s’appuyant sur les différenciations officielles disponibles dans l’univers bureaucratiques en vue de qualifié leurs relations. Ainsi, les rapports, interventions de spécialistes, d’experts permettent de redéfinir, de remettre à jour ces catégories d’administrés et de moduler les actions qui leurs sont rattachée. Dans cet univers de la rationalité bureaucratique Il faudrait déployer un protocole de recherche important pour avoir accès aux procédures catégorielles produites par les acteurs sociaux engagés dans le champs de l’administrations (vision générale); Il faut considérer des perceptions généralistes. L’administration est perçue comme un univers uniforme pour ses administrés qui eux aussi sont traités uniformément. Ce travail se veut une information à la disposition de tous (et des administrations) pour un regard plus affiné sur une zone qualifiée de difficile. Cette négligence est le résultat d’une jeunesse stigmatisée par “l’extérieur”. Ces jeunes se sont installés dans l’immobilisme et traînent ce sentiment qu’on les a trompés sans toutefois pouvoir l’expliquer. Ces jeunes souffrent de leur spécificité dont ils veulent gommer l’apparence. Ils comprennent d’autant moins qu’ils se sentent en même combat que les jeunes issus d’autres quartiers de France. L’échec scolaire, la faiblesse de la formation professionnelle, le chômage, l’effondrement des modèles parentaux, le refuge dans des formations de substitution, les bandes, l’ambiguïté de leur identification à l’islam constituent autant d’empêchements à leur intégration donc insertion à part entière dans la société française. Il y a aussi un problème majeur que nous avons constaté c’est le retour devenu incertain, il est un élément symbolique, de ressourcement vers le pays d’origine. La plupart des immigrés de la première génération ne rentrent que de manière épisodique dans leur pays d’origine pour la principale raison que leurs enfants peuvent pas et ne veulent pas, quitter la France. De plus ces immigrés ont constitué des réseaux relationnels spécifiques aux situations de diaspora et un mode de vie français : connaissance de la démocratie, recours et usage des syndicats (culture syndicale ), bières à la terrasse d’un bar.

Catégorie: Mémoire Educateur spécialisé
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Toucher n’est pas jouer : Comprendre son passé, pour mieux envisager son avenir.
Quels sont les moyens dont dispose l’éducateur pour favoriser l’émergence d’une parole de l’enfant ou de l’adolescent et la restauration de sa place ? Des situations similaires à celles de Romain m’amèneront à penser que la problématique incestueuse sous-jacente empêche l’enfant de parler si les conditions de recueil de sa parole ne sont pas mises en place. Partant de ces interrogations, j’ai alors formulé le questionnement suivant : Comment en tant qu’éducateur en service de placement familial, pouvons-nous recueillir, traiter et accompagner la parole d’un enfant ou d’un adolescent victime d’inceste ? De quels outils disposons-nous pour favoriser l’émergence progressive d’une parole ? A partir de ces questionnements, et à partir du travail de recherche entrepris, je suis amenée à formuler plusieurs hypothèses :
Comment l'éducateur spécialisé peut-il permettre aux enfants autistes accueillis en Institut Médico-Educatif de comprendre et d'exprimer leurs émotions?

Isabelle Filliozat a dit «Respecter les émotions d'un enfant, c'est lui permettre de sentir qu'il est, de prendre conscience de lui-même ici et maintenant. C'est le placer en position de sujet. C'est l'autoriser à se montrer différent de nous. C'est le considérer comme une personne et non comme un objet » ² Cette citation met en avant combien la prise en compte des émotions d'un enfant joue dans la construction de son identité et l'éducateur, parent ou professionnel, est souvent le garant de cette prise en compte. Dès mon entrée en formation j'ai donc pu m'interroger sur l'importance du positionnement de l'éducateur face aux émotions des personnes accompagnées.

Le corps, support éducatif pour accompagner le jeune psychotique dans sa relation à autrui

INTRODUCTION GENERALE J’ai effectué mon stage long à responsabilités dans un Institut Médico- Educatif (I.M.E.) grenoblois qui dépend de l’A.F.I.P.A.E.I.M., l’Association Familiale Iséroise des Parents et Amis d’Enfants Infirmes Mentaux. Les I.M.E. sont des structures médico-sociales, créées dans le cadre de la loi de 1975, qui relèvent à la fois du ministère des Affaires sanitaires et sociales et du ministère de l’Education Nationale. Ils accueillent des enfants et adolescents déficients intellectuels, qui peuvent aussi être atteints de divers handicaps moteurs (Infirmes Moteurs Cérébraux) ou d’encéphalopathies graves. Ils fonctionnent soit en externat soit en internat, et leur visée est avant tout pédagogique. Ils disposent par ailleurs d’une section éducative et d’une section professionnelle. L’I.M.E Daudignon est un semi-internat, qui accueille sur deux sections 90 enfants et adolescents déficients intellectuels moyens, autistes, psychotiques et déficitaires graves. A mon arrivée sur le groupe 3 de la Section Education, qui accueille huit jeunes de 12 à 14 ans, j’ai d’emblée été intriguée par certains d’entre eux, dont le comportement particulier me déstabilisait. Ainsi, leur relation à l’autre semblait excessivement perturbée : certains ne pouvaient se détacher de l’adulte et agissaient de manière très agressive et incontrôlée, d’autres au contraire étaient très inhibés, semblant craindre la moindre tentative d’approche. Ils m’ont peu à peu émue, étonnée, j’ai alors voulu mieux les connaître et tenter de comprendre le monde dans lequel ils vivaient. Dans ce mémoire, je m’attacherai donc à retracer ma réflexion éducative concernant ma rencontre avec les jeunes psychotiques. Au fil du temps, j’ai essayé de trouver un moyen pour les approcher, tout en m’inscrivant dans le projet de groupe et, au delà, dans le projet de la section Education. La section éducation vise entre autres, à travers de nombreuses activités, l’expression et l’autonomie des jeunes ainsi qu’un travail relationnel et un travail sur le corps. Quant à l’objectif éducatif majeur du groupe 3, il est d’aider les jeunes à « grandir » : l’éducateur les accompagnera donc au quotidien pour qu’ils se développent à partir de leurs capacités, tout en leur permettant d’acquérir une plus grande confiance en eux. Peu à peu, j’ai ainsi pu comprendre tout l’intérêt des activités médiatrices, comme élément moteur de la prise en charge dans l’établissement. Ma réflexion a commencé à se structurer avec l’observation des jeunes et le partage de moments du quotidien avec eux. J’ai constaté qu’ils expriment leur état intérieur à travers leur corps plus qu’à travers la parole. Cependant, cette expression symptomatique ne permet pas l’échange avec autrui. Je me suis alors demandée comment le corps, que de nombreux auteurs ont mis en évidence comme le premier élément de la relation au monde, pourrait être pour eux un support à la relation. Tout en s’incluant dans le projet éducatif du groupe 3, la mise en place d’un atelier ayant le corps comme support m’a donc semblé pertinente pour inscrire ces jeunes dans une relation d’échange, tout en prenant en compte leurs difficultés d’expression. Pour débuter cette étude, je situerai le cadre de mon action éducative : après avoir présenté de manière générale les psychoses infantiles, je développerai les constats qui m’ont amenée à m’intéresser à un outil éducatif particulier pour accompagner les jeunes psychotiques. Je m’attacherai ensuite à analyser les symptômes que j’ai pu observer, avant d’évoquer l’intérêt du support choisi pour accompagner ces jeunes. Je décrirai dans un deuxième temps la manière dont j’ai construit mon projet d’action éducative et ses caractéristiques, avant de présenter deux jeunes psychotiques qui ont participé à l’atelier. Dans ces études, je tenterai de voir si le support choisi leur a permis ou non de s’ouvrir à autrui et j’émettrai des hypothèses à ce sujet. Pour finir, je questionnerai le rôle de l’éducateur en m’attardant sur les limites et les apports de mon action.

Surveiller ou veiller sur

D’une manière générale, la vie sexuelle et affective des personnes présentant une déficience intellectuelle paraît être questionnante, inquiétante, un souci nécessitant une réflexion tant pour les parents que pour les professionnels. Longtemps occultée, ignorée, cette vie affective et sexuelle était inexistante, non envisageable, impossible, inconcevable dans l’esprit des parents, de la société, des professionnels. Aujourd’hui, malgré quelques grandes avancées comme la reconnaissance de la personne présentant une déficience intellectuelle comme personne, sujet de droits donc autorisée à vivre dans des conditions les plus naturelles possible, nous pouvons tout de même faire le constat suivant : La révolution des mentalités au niveau de la sexualité des personnes déficientes intellectuelles s’est arrêtée aux portes de certains établissements spécialisés et celles de la maison des parents. Pourtant, la loi de 1975 et sa réforme prône pour les personnes déficientes intellectuelles le droit de vivre le plus naturellement, de la façon la plus proche possible des conditions de vie normales. Cependant, il faut constater que si les savoirs leur sont fournis, il n’en est pas toujours de même des savoirs être et des savoir-faire, notamment en ce qui concerne leur sexualité et leur affectivité. La sexualité des personnes déficientes intellectuelles est souvent un sujet tabou, rarement abordé par les établissements spécialisés ou les parents. Il a fallu, par exemple, attendre la circulaire ministérielle du 10 décembre 1996 pour qu’une politique de prévention du V.I.H soit développer alors que cela faisait déjà 12 ans que l’on parlait du SIDA, notamment à l’école.

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