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Aide médico-psychologique

L'aide médico-psychologique (AMP) ou accompagnant éducatif et social ( AES) intervient auprès de personnes jeunes ou adultes ayant un handicap physique ou mental important. Il peut s'occuper de personnes âgées dépendantes. Il les accompagne dans tous les actes de la vie quotidienne.

Réseau et Partenariat au Québec

Réseau et Partenariat au Québec Actuellement en formation d’éducateur spécialisé, j’ai pu repérer, lors de mes différentes expériences quelques bénéfices du travail en partenariat : L’ouverture des établissements permet d’abord de ne pas stigmatiser les personnes accueillies en institution. Ces dernières peuvent l’être sur un territoire, par le lien direct à la structure. Si l’on ne donne pas l’occasion à la population de rencontrer les personnes accueillies, cela n’impulsera pas leur inclusion dans la société. Or, c’est une des missions du travailleur social que de participer à cette inclusion. Ensuite, cela permet de compléter les compétences de l’équipe pluridisciplinaire de l’établissement. Un professionnel ou une équipe ne peut pas répondre à elle seule à l’ensemble des besoins et désirs des personnes accompagnées. Il est donc nécessaire de faire appel aux ressources du territoire pour garantir un accompagnement complet des personnes. Enfin, ce travail conjoint amène à prendre du recul par rapport aux situations ou populations accueillis pour mieux répondre à leurs besoins et donc, favoriser une possibilité d’accompagnement complète de la population. De plus aujourd’hui, s’unir avec les autres acteurs du territoire est devenu une obligation légale à travers différentes lois. Par exemple, celle du 2 janvier 2002 rénovant l’action sociale et médico-sociale « marque la volonté explicite des pouvoirs publics de favoriser le développement des réseaux en leur accordant une légitimité accrue ». L’intérêt du réseau et des partenaires est donc à mon sens, facilement justifiable, néanmoins, il ne suffit pas de connaître ces potentiels bénéfices pour mettre en pratique ce travail ensemble. Il faut comprendre les dynamiques des relations entre les personnes ou les institutions afin d’être capable, par la suite, de s’adapter et d’être efficace avec les différents acteurs du territoire. En ce sens je débuterais mon travail en définissant ce qu'est un partenariat, ce qu'est un réseau, et mon lieu de stage de deuxième année. Ensuite, en m’appuyant sur des observations de cette expérience au Québec, j’analyserais un partenariat plus en détail afin d’étayer ma réflexion sur ce sujet. Enfin j'apporterais des propositions d'amélioration et d'évaluation liées à ce travail conjoint. L’accueil très hétérogène de l’organisme explique en grande partie la diversité du réseau et des partenaires. En effet, les partenaires seront différents entre un jeune qui rencontre des problèmes d’addictions et une mère de famille qui est suivie par la Direction de la Protection de la Jeunesse. De plus, cette diversité est induite par le fait que les acteurs du réseau peuvent devenir des partenaires et inversement selon les situations des jeunes accueillis. Par exemple, une crèche est dans le réseau car l'organisme a déjà travaillé avec elle et les deux institutions sont membres de la même table de concertation. Elle devient partenaire lorsqu'un des enfants du volet jeune parent y est inscrit et qu'il y a un besoin de suivi du développement de ce dernier ou de suivi de la relation mère-enfant. C'est d'ailleurs peut être cela qui peut expliquer la vision du réseau et du partenariat de mes collègues. En effet, ces notions ont engendré un échange intéressant entre les idées québécoises et françaises. Les membres de l'équipe que j'ai interrogé sur ce sujet m'ont renvoyé que la différenciation n'était pas présente au sein de l'organisme. Il est plutôt évoqué différents niveaux de réseau : l'un très large qui rassemble tous les organismes communautaires de l'île à qui on peut s'adresser en cas de besoin sans nécessairement les connaître. Le deuxième niveau de réseau selon eux, concerne les organismes avec lesquels les liens sont plus étroits, aussi les partenaires selon ma définition que les membres du réseau, sans différenciation. Ce travail ensemble est très présent dans le quotidien des professionnels de cet organisme, il est en effet rare qu’un jeune soit accompagné uniquement par nos services.
Catégorie: Travaux U.F. Educateur spécialisé
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L’entrée en relation avec l’Autre, différent de Soi.
« Dans son discours, l’éducateur éprouve beaucoup de mal à désigner la personne accompagnée dans une relation éducative ou de soin. Tour à tour, il utilise les termes de « clients », d’»usagers », de « résidants », d’ »handicapés »… En réalité cette pléthore de mots traduit le malaise que constitue la rencontre avec l’Autre, c’est à dire avec la différence. Au commencement de la relation éducative est l’Autre, l’éduqué, et non pas Soi, l’éducateur ; au commencement est ce presque rien et pourtant déjà tout qu’est l’individu en souffrance. L’Autre est le point d’ancrage à la relation ; il est la référence en tant que différence. » P. Gaberan. L’entrée en relation avec autrui peut paraître banale, mais lorsque l’on y réfléchit, cela ne représente pas qu’une simple interaction entre deux personnes, mais englobe bien une multitude de façon de penser et d’agir.

Ici, sera traitée la question de l’entrée dans la relation éducative, avec l’Autre, différent de soi. Nous verrons de quelle(s) manière(s) l’éducateur peut entrer en relation avec cet Autre qu’il accompagne et quels sont les enjeux pour chacun des protagonistes de cette relation ? Tout d’abord, il me semble important de définir les termes principaux de ce sujet : Comme il est indiqué dans la citation de Gaberan ci-dessus, l’Autre est « le point d’ancrage » de la relation. Mais qu’entend-t-on par ce mot ? En suivant toujours les idées de Gaberan, l’Autre est « un être réel, incarné par la chair et hanté par une histoire » il est composé d’orifices et « prend figure dans l’existence que si celui qui l’envisage a lui-même un visage » c’est à dire, que l’Autre est ainsi un être humain, et qu’il ne peut exister uniquement grâce aux relations sociales, car c’est un autre être humain, de part la parole, les gestes et le regard qu’il va poser sur lui, qui le fera exister.
Les outils de la loi du 2 janvier 2002 du Code de l’Action Sociale et des Familles

Aujourd’hui, pour réaliser ce dossier, ce qu’il m’a paru intéressant à voir de plus près se situe dans le contexte de la loi du 2 janvier 2002 rénovant l’action sociale et médico-sociale du Code de l’Action Sociale et des Familles. Plus précisément, les difficultés d’application de tous les outils de travail qui vont avec cette loi. Ils sont à retravailler ou à créer pour certains. Mon stage se déroulant en CHRS, les missions de l’association et son équipe pluridisciplinaire en sont touchés de plein fouet. Les salariés de l’association se sont distribués les tâches pour prendre en charge les différents travaux. La loi du 2 janvier 2002 définit un certain nombre de principes et de droits dus à chacun tels que : « Dynamiser l’insertion sociale et professionnelle des usagers accueillis dans les structures d’accueil, d’hébergement, d’insertion en créant une réflexion sur les outils de la loi : livret d’accueil, règlement de fonctionnement, contrat de séjour et conseil de vie sociale ». Cependant le droit des usagers n’est pas une question récente, il est traité depuis de nombreuses années et cette loi est venue renforcer les convictions que peuvent avoir les travailleurs sociaux. Toutefois la loi date de 2002 et maintenant en 2008, les structures commencent tout juste à se mettre au travail voire seulement à y réfléchir pour les moins rapides. Cela démontre bien la difficulté que rencontre la majorité des lieux d’accueil à prendre du temps pour se mettre à jour. Cela concerne chaque travailleur social dans sa pratique de tous les jours, il est donc important de pouvoir le faire dans les bonnes conditions. Il ne reste qu’à trouver le temps le temps de se pencher dessus et à prendre conscience qu’il faut modifier sa pratique en quelques points.

Réflexion pédagogique lors d'un stage en CHRS

En effet on n’éduque pas au hasard. On éduque, en général, j’aurais tendance à dire toujours, pour. Engagé dans une relation dissymétrique, on a un but, une idée dans la tête, une idée de ce que doit être l’autre, c’est ce « désir de maîtrise », dont nous parle Meirieu. Reste à savoir comment on éduque. Éduquer, c’est donc une posture éminemment politique qui engage et qui a des conséquences qu’on ne maîtrise pas toutes.

C’est tout le paradoxe de l’éducation, il s’agit de passer le relais d’une génération à l’autre, en sachant que plusieurs générations coexistent. Il y a donc pour éviter le chaos et assurer une certaine continuité, la nécessité de faire un minimum cohésion sociale. Comment gérer ce passage d'une génération à l'autre et vivre ensemble ? C’est me semble-t-il, tout l’enjeu du travail éducatif, et là il y a un choix à faire : l’absolu ou le relatif, une société figée éternelle ou une société en mouvement en constante évolution qui fane et refleurit sous une autre forme, éduquer contre ou éduquer avec ?

 

La place laissée aux enfants dans l'accompagnement aux familles
Au service d’AEP, le travail est majoritairement centré sur la dynamique familiale au travers de la parole des parents alors qu’ils sollicitent le service pour les symptômes de leurs enfants. Cela m’a amené à me questionner sur la place laissée aux enfants dans cet accompagnement et sur l’utilité de s’entretenir seul avec le ou les enfants. Ceci pour leurs signifier qu’ils ont une place au sein de cette famille, afin de les entendre et de les écouter sur les difficultés rencontrées et de ne pas placer les parents comme seuls responsables des difficultés familiales. C’est en posant ce constat que je développerai mon thème éducatif en étayant mon propos à partir des fonctions parentales et en le mettant en lien avec les différents axes de la parentalité développés par D. HOUZEL. Je continuerai par prendre en compte les dynamiques familiales particulières et je finirai par illustrer mon propos avec deux situations rencontrées sur mon lieu de stage.

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