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Aide médico-psychologique

L'aide médico-psychologique (AMP) ou accompagnant éducatif et social ( AES) intervient auprès de personnes jeunes ou adultes ayant un handicap physique ou mental important. Il peut s'occuper de personnes âgées dépendantes. Il les accompagne dans tous les actes de la vie quotidienne.

Comment l'éducateur accompagne, au travers de situations de séparations, l’individu vers son autonomie ?

Comment l'éducateur accompagne, au travers de situations de séparations, l’individu vers son autonomie ? J’ai pu me rendre compte que la séparation était au centre de la problématique de tous les jeunes accueillis en institution, qu’ils soient porteurs d’un handicap ou en carences éducatives, sociales et familiales. Une séparation réussie permet à la personne de grandir. Une séparation vécue comme une rupture, peut faire des dégâts. Je vais exposer les situations très différentes de trois jeunes. Le premier porteur d’un handicap, est accueilli à la journée dans un I.M.E. Les deux autres sont des jeunes filles reçues à l’internat dans les « studios intérieurs ». La première est là à la demande de ses parents dans le cadre d’un accueil provisoire, l’autre est une « jeune majeure », donc, à sa demande.

Ce qui est important, c’est la permanence de l’acte éducatif et une politique commune cohérente portée par une équipe, des individus qui travaillent dans la même direction, le même but. Le projet du jeune sert de fil conducteur et de base de travail à l’équipe. C’est l’équipe qui régule le travail auprès des jeunes et qui sert de tiers nécessaire tant pour créer des liens avec eux et leur permettre de rester, que pour les accompagner vers un ailleurs qui leur appartiendra. Ces jeunes sont dans la rupture…. Dans les actes qu’ils posent et dans leurs mots, nous avons à leur démontrer que le lien ne se rompt pas aussi facilement et qu’ils peuvent eux aussi renouer avec d’autres personnes. Nous devons permettre à ces jeunes de passer de la rupture à la séparation utile.
Catégorie: Travaux U.F. Educateur spécialisé
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Les notions de « partenariat » et de « réseau » dans une MAS
C’est pourquoi j’ai créé un partenariat avec l’association « Cultures du Cœur » qui œuvre dans la lutte contre les exclusions par le biais de la culture, des loisirs et des sports. De ce fait, grâce à cet écrit, je témoigne ici de la création de ce travail en partenariat dont je suis l’initiatrice et la référente. Ce partenariat se veut multiple, il doit apporter autant aux jeunes adultes qu’aux professionnels internes et externes à la MAS. Afin de mieux comprendre la démarche qui m’a conduite à la réalisation de ce projet, je présenterai davantage mon institution et le public que l’on accueille, puis les différents constats à la base de ce partenariat mais également ses objectifs et sa mise en place. De plus, le champ du handicap, et particulièrement la MAS dans laquelle je travaille, me semble un peu à part dans les notions de « partenariat » et de « réseau ».
Partenariat et réseau dans un Centre d'Accueil, de Soin et d'Orientation
En binôme, nous avons réalisé notre stage dans une association qui, sur Marseille, a plusieurs services. Il s'agit d'un Centre d'Accueil, de Soin et d'Orientation (CASO) et de plusieurs Missions mobiles destinées à différents publics (personnes roms, personnes sans-domicile fixe, personnes usagères de drogue(s)...). Nous étions plus particulièrement positionnées sur la mission de rue pour les personnes sans-abris, mais nous avons également été plusieurs demi-journées par semaine sur le CASO afin d'effectuer un relais entre la rue et la structure de soins. Elle s'adresse à un public en situation très précaire vivant dans la rue, présentant des conduites à risque (alcoolisme - toxicomanie), en détresse psychologique, en rupture familiale, en errance. Elle est composée exclusivement de bénévoles qui se réunissent une fois par semaine afin de parler des situations vécues, de prévoir les maraudes de la semaine et d'échanger autour de leurs pratiques et de leurs rencontres. Une psychanalyste vient, une fois par mois, pour effectuer une supervision. Dans un premier temps, nous décrirons le réseau et partenariat de notre lieu de stage, puis l'analyserons avant de proposer une action visant à combler un manque et à répondre un besoin en développant ce réseau.
Observations de groupe
L’observation se passe sur mon lieu de stage qui accueille des enfants par mesures judiciaires et administratives, et qui assure des accueils d’urgence. Il s’agit d’un groupe mixte et vertical. Il y a quelque temps, les enfants mangeaient en un groupe mais cela engendrait trop de bruit et de mouvement, donc moins de disponibilité de l’éducateur pour les échanges. Désormais, l’organisation du diner a été modifiée, le groupe est divisé en 2 services. Le 1er service commence à manger à 19h, et les jeunes du 2ème service commencent à manger dès la fin du premier service, vers 19h30.
Les violences conjugales
« La violence faite aux femmes désigne tout acte de violence fondé sur l’appartenance au sexe féminin, causant ou susceptible de causer aux femmes des dommages ou des souffrances physiques, sexuelles ou psychologiques, et comprenant la menace de tels actes, la contrainte ou la privation arbitraire de liberté, que ce soit dans la vie publique ou la vie privée. » La violence conjugale est un processus de domination au cours duquel l’un des deux conjoints installe et exerce une emprise sur l’autre en usant : « … de tromperie, de séduction, de menaces, de contraintes ou de tout autre moyen à l’encontre de l’autre et ayant pour but et pour effet : - De l’intimider, de la punir, ou de l’humilier, - Ou de la maintenir dans des rôles stéréotypés liés à son sexe - Ou de lui refuser sa dignité humaine, son autonomie sexuelle, son intégrité physique, mentale ou morale, - Ou d’ébranler sa sécurité personnelle, son amour-propre, sa personnalité, - Ou de diminuer ses capacités physiques ou intellectuelles. » Processus de domination conjugale Il existe différentes violences : psychologique, physique, sexuelle, économique, verbale. L’humiliation détruit l’estime de soi. Lui refuser sa dignité humaine : atteinte au corps, obligation de nudité, interdiction de se laver, faire ses besoins dans un seau… Evaluer la dangerosité du conjoint : casiers judiciaires, armes, addiction, menaces, atmosphère de terreur. - Lors des entretiens : « qu’est ce qui vous fait le plus peur ? »

Chiffres violences couples - 115 femmes tuées par leur conjoint (ou ex-conjoint), et 7 par leur compagnon « non officiel ». Au moins 44 d’entre elles étaient victimes de violences antérieures connues. - 21 hommes ont été tués par leur partenaire de vie (dont un au sein d’un couple homosexuel). Au moins 8 d’entre eux étaient victimes de violences antérieures connues. - 40% des femmes et 8% des hommes qui ont tués leur conjoint(e) avaient antérieurement dénoncé des violences conjugales. - 36 enfants ont été tués dans le cadre de violences au sein du couple parental. 11 ont été tués par leur père en même temps que leur mère, et 25 sans que l’autre parent soit tué. - Dans 10 affaires les meurtres ont été commis devant les enfants, 55 enfants étaient présents au domicile au moment des faits (les enfants n’empêchent pas le meurtre). - 96 enfants sont devenus orphelins

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