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Aide médico-psychologique

L'aide médico-psychologique (AMP) ou accompagnant éducatif et social ( AES) intervient auprès de personnes jeunes ou adultes ayant un handicap physique ou mental important. Il peut s'occuper de personnes âgées dépendantes. Il les accompagne dans tous les actes de la vie quotidienne.

La communication dans une MAS

La communication dans une MAS J’ai effectué mon stage dans une Maison d’Accueil Spécialisée à Ellon. Cette structure accueille sur décision de la MDPH des personnes adultes, de 20 à 60 ans, qu’un handicap intellectuel, moteur ou somatique grave, ou une association de ces handicaps, rend incapables de se suffire à eux-mêmes dans les actes essentiels de l’existence et qui sont tributaires d’une surveillance médicale et de soins constants. « Les hommes établirent tant de modes de communications, qu’ils en oublièrent ce qu’ils avaient à communiquer. » Robert Sabatier. Lorsque j’ai lu cette citation, elle m’a fait écho avec ce que je vis sur mon lieu de stage. En effet, les modes de communications sont multiples avec ce public : communication verbal, non-verbal, sensorielle… mais dans ce contexte, nos codes habituels sont remis en cause. Souvent lorsque les professionnels arrivent à la MAS, ils parlent de « rentrer dans un autre monde ».

« Que faire pour ce résident ? La dépendance est telle qu’il faudrait « tout » faire pour lui. Outre que ce « tout » peut entraîner une prise en charge totalitaire aliénant le résident à l’institution, on mesure également combien les équipes éducatives et soignantes peuvent s’épuiser dans la tentative de répondre de manière aussi pleine. La volonté de combler ce qui peut apparaître comme le sommet de la dépendance et de la difficulté à vivre trouve rapidement ses limites si elle n’est pas étayée par une démarche professionnelle réfléchie et organisée avec rigueur. » La dépendance de ces personnes liée à de multiples facteurs est à l’origine de la complexité de leur accompagnement au quotidien. Parce que nous sommes confronté à un contexte d’accueil où le soin prime sur l’éducatif, où le souci de leur bien-être ne dépend pas uniquement des mêmes critères que notre propre bien-être. Parce que nous sommes différents et que cette différence reste une des plus difficiles à saisir. Essayer d’entrer dans leur univers est un parcours semé d’embuches dont la communication fait partie.
Catégorie: Travaux U.F. Moniteur-éducateur
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Les jeunes et le cannabis en foyer de l'enfance
Depuis le mois de juin, je travaille en qualité d’élève moniteur-éducateur au Foyer de l’Enfance (FDE), établissement chargé par le conseil général de l’accueil d’urgence dans le cadre de ses missions de protection de l’enfance. Au cours de cette expérience, je me suis aperçue qu’un grand nombre d’adolescents consomment du cannabis occasionnellement ou régulièrement. Lors de mes échanges avec ces jeunes, j’ai pu observer qu’ils considèrent cette consommation comme « ordinaire », ils n’ont aucunement conscience qu’elle puisse être néfaste.
DC3 - Grandir et se construire avec la télévision

Je travaille sur un poste de coordination des équipes d’animation au sein du pôle jeunesse dans un centre social. La structure accueille des familles du territoire et propose des activités de loisirs et des ateliers pratiques comme supports d’un accompagnement global. Au sein du pôle jeunesse, nous proposons des accueils de loisirs pour les enfants de 3 à 9 ans et de l’accompagnement scolaire du lundi au vendredi pour des jeunes du CP à la 3ème.

En 2013, suite à un constat partagé avec la référente parentalité, nous avons travaillé avec les familles autours de la thématique des jeux vidéo violents. Lors d’ateliers sur les séances d’accompagnement scolaire, à travers le témoignage des enfants, l’équipe a mis en évidence qu’audelà des problématiques que peuvent poser les jeux vidéo, les enfants passent beaucoup de temps devant la télévision. Des élèves de primaire nous ont parlé de films visionnés après 22h, d’autres racontaient leur rendez-vous quotidien avec une émission, certains parents admettaient ne pas toujours savoir ce que regardent leurs enfants. Ces témoignages m’ont amenée à me questionner, à en discuter avec les animateurs. Lors des discussions quotidiennes, les animateurs de l’accueil de loisirs ont posé des questions aux enfants dès 3 ans sur leurs pratiques télévisuelles, des réponses similaires que sur les ateliers AS ont été données. Même si une certaine exagération de certains enfants a été mise en évidence (« moi je regarde la télé toute la nuit »), il apparait que la télévision est une pratique très ancrée dans le quotidien des familles, quel que soit l’âge des enfants.

DC1 - Le quotidien

Dans le cadre de mes études de Moniteur – éducateur, j'ai pu observer et travailler dans le quotidien des personnes accompagnées lors de mon premier stage à la MAS "Le Trimaran". De ces apprentissages, j'ai pu réaliser que le quotidien été un domaine très important dans l'accompagnement des personnes. C'est un outils éducatif indispensable pour développer les potentialités des personnes accompagnées.

DC 1 : A la rencontre de l'ennui
Au long de mes deux stages, j’ai pu constater que la vie en institution pouvait être aliénante. Le rythme de vie est institutionnalisé, soit en lien avec l’emploi du temps des professionnels, soit en lien avec les attentes qu’ont les familles ainsi qu’avec le projet individualisé des usagers. Celui de chaque résident est organisé par des prises en charge de soins physique et/ou psychique, d’ateliers, de sorties, de loisirs, de sports... Cet accompagnement me semble nécessaire, afin de permettre à la personne d’avancer dans ses démarches de soins, de socialisation, de projet professionnel. Cependant, des instants qui pourraient permettre aux usagers de se retrouver seuls, me semblent importants. Serait-il nécessaire de dégager des temps libres, de façon institutionnelle, afin que les personnes puissent prendre des moments pour eux ? Je me suis beaucoup interrogée sur les temps libres dont disposent les personnes accueillies. Ils ne sont pas réfléchis de la même manière, selon ce qui a amené à cet accueil, l’institution, le public et l’âge. Comment peut-on préserver leur intimité lorsque l’institution ne laisse que peu de place à ces moments ? Mais alors, que se passe-t-il durant ces moments ? Comment dans une institution, où chaque minute est organisée, ces personnes peuvent-elles faire face à elles-mêmes ? D'après mes observations, ces personnes étaient rapidement envahies par l’ennui. Celui-ci, souvent perçu comme négatif « est synonyme de désoeuvrement, pouvant parfois être mortifère, sur son versant « positif », l’ennui permet à l’enfant de développer son imaginaire, sa créativité et de penser. Mais pour que celui-ci soit constructif, il s’avère nécessaire que l’enfant ait « appris » à s’ennuyer très tôt et qu’il puisse trouver dans son environnement de quoi y pallier par lui-même2 ». Dès lors, comment l’équipe et moi-même pouvons nous le travailler avec les personnes accueillies, et lui laisser la place dans la construction de l’être ?

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AMP / Accompagnant éducatif et social