Fiche de fonction chef de service éducatif dans un accueil de jour auprès de sans abris.

Assistante sociale en milieu hospitalier, j’exerce mes fonctions depuis près de sept années à l’Etablissement public de santé spécialisé dans la prise en charge de personnes souffrants de troubles psychiques et d’addictions (alcoolisme ; toxicomanies). J’occupe mon poste dans le pôle d’activité clinique du secteur G02. Il s’agit d’un secteur de psychiatrie adulte qui accueille les personnes à partir de 18 ans, et de 16 ans en cas d’hospitalisation. En tant qu’assistante de service social, j’interviens auprès des personnes pour améliorer leurs conditions de vie et prévenir leurs difficultés sociales et médico-sociales pendant la durée de leur hospitalisation, voir après. En effet, je suis chargée du suivi social des patients tant qu’ils sont suivis par un des médecins, infirmiers, psychologues ou dans une structure de soins du pôle.

Notre question de départ a été d’interroger ce qui fait « atout » actuellement dans le cadre de la politique de la ville et plus particulièrement dans le dispositif opérationnel des CUCS. Notre interrogation porte donc sur la signification du terme « atout », celui-ci devant être mis en relation avec la notion de cohésion sociale et de lien social, sur le territoire du quartier défini comme prioritaire.

Dans ce contexte, il y a lieu de prendre en compte le processus dynamique des quartiers. Le terme « atout » nous semblant réducteur, nous l’avons élargi à la notion de «ressource ». Pour étayer notre analyse, nous nous sommes référés au concept de cohésion sociale, de lien social, d’empowerment, emprunté à la culture politique anglo-saxonne, et à des notions d’interaction et d’aspect communautaire. Cette démarche de conceptualisation, conjuguée à l’analyse contextuelle de la demande, nous a permis d’élaborer trois hypothèses, vecteur de notre travail.

« Comment le chef de service peut-il améliorer l’organisation du temps de travail de ses collaborateurs, sans nuire à la prise en charge éducative et au fonctionnement du service ? » Afin de répondre à cette interrogation, il conviendra, dans un premier temps, d’analyser l’organisation actuelle des temps de travail au sein de l’établissement, afin d’en souligner les points forts comme les points à améliorer. Dans un deuxième temps, il s’agira de dégager des axes de progrès et de propositions d’actions visant à améliorer l’organisation du temps de travail au sein de cette institution.

J’ai choisi d’effectuer mon stage lié au CAFERUIS [1] au sein d’un SESSAD [2]. J’ai été attiré par le fonctionnement de ce type de structure qui présentait une pluridisciplinarité riche et axée autour de l’usager et nécessitant une implication des familles. Le SESSAD sur lequel j’interviens est en pleine réflexion sur sa démarche d’admission et un renouvellement de son fonctionnement selon la loi 2002-2 rénovant l’action sociale et médico-social. Il effectue ainsi un travail très axé sur les outils mis à disposition de l’usager et des familles.