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L’auteur, dans ce chapitre, s’interroge sur le message véhiculé par certains passages à l’acte. Pour Freud, le passage à l’acte dans le transfert est un agir qui sert à ne pas se remémorer. Pour Lacan, il existe deux types de passages à l’acte : • Ceux qui n’offrent pas de possibilité d’interprétation et qui témoignent souvent d’un choix impossible : la castration ou la mort. • Ceux qui sont souvent des comportements adressés à l’autre comme messages à déchiffrer. Celui qui agit ne sait pas ce qu’il est en train de montrer : il demande à l’autre d’interpréter son acte. « C’est l’autre qui se doit de savoir que se taire est un équivalent de le laisser mourir » Ici, Lacan nous incite à répondre à l’acte, en essayant de lui donner du sens. Cela permet de découvrir le discours « agi » que sous-tendait l’acte.

Sigmund Freud naît le 06 mai 1856 à Freiberg en Moravie. Son père, Jacob, a 44 ans lorsque Sigmund vient au monde, et est déjà père de deux enfants nés d’un premier mariage. L’enfance de Sigmund est très marquée par les fréquents changements et les difficultés économiques que connaît la famille. En octobre 1859, à cause de problèmes financiers affectant le commerce de laine dont s’occupe Jacob et devant les émeutes antisémites qui font rage à Freiberg, la famille s’installe à Leipzig. Quelques mois plus tard, ils emménagent définitivement à Vienne. La religion est très présente dans la famille Freud. Jacob est un fervent pratiquant et il enseigne à son fils les traditions, rituels, et prières du judaïsme. Sigmund est circoncis à huit mois et il évolue dans un monde où la religion, le sacré et le respect de Dieu sont omniprésents.
« Les points les plus importants du corps en sont les orifices, et, naturellement, ils sont le siège de sensations très particulières.Quand nous respirons en fermant la bouche, nous éprouvons des sensations particulières dans le nez ; mais aussi quand nous respirons bouche ouverte et que nous ne sommes pas conscients de respirer, nous sentons distinctement l’intérieur des narines. Ce qui est important, c’est que nous les sentons près de l’orifice, non pas vraiment au bord des narines mais à environ un centimètre de retrait.À ce niveau nous sentons ou bien quelque chose de spécifique, ou bien la fraîcheur de l’air. Il en va de même pour la bouche. Nous ne sentons pas notre bouche véritablement au bord des lèvres. La zone sensible est, là encore, à environ un centimètre de retrait. Quand nous respirons par la bouche,nous sentons l’air sur la voûte du palais mais il semble que nous le sentions aussi dans le tiers antérieur de la cavité buccale. Si nous respirons très profondément, nous sentons l’air au fond de la bouche et même dans la région du sternum et pas plus avant qu’à un ou deux centimètres de la surface. Nous pouvons dire d’une manière générale que les zones les plus sensibles du corps sont situés près des orifices, mais à un ou deux centimètres en retrait de la surface»

Le thème que j’ai choisi d’aborder est un thème qui m’a semblé récurent en occupant une large place dans tous les lieux où mes stages se sont déroulés. Les endroits où l’on accueille de jeunes enfants sont des endroits où l’on "joue" et où il se passe "quelque chose" dans les jeux des enfants et entre les différents protagonistes. C’est du moins ce qu’il m’a semblé percevoir. "Pendant longtemps, écrivait Mr Nasser Séhouane, formateur au CERPE, j’ai eu une idée du jeu tout à fait anodine. Quand j’étais animateur, pour moi, quand les enfants jouaient, ils s’amusaient : le jeu était un délassement. J’avais un regard un peu réducteur de ce que c’est l’activité de jouer." Mr Nasser Séhouane retranscrit tout à fait l’état d’esprit dans lequel j’étais lorsque je pensais aux jeux des enfants.

Mais lorsque j’ai commencé cette formation, j’ai tout de suite ressentie que je faisais fausse route, et que lorsque l’enfant jouait il se passait bien autre chose que ce que le jeu donnait immédiatement à voir à l’adulte : quelque chose de frivole, secondaire, inutile. Je pense que considérer le jeu de cette façon, c’est également considérer l’enfance d’une certaine manière, un moment transitoire pour atteindre l’âge adulte, pour atteindre "l’aboutissement". Une période dont l’importance est de qualité inférieure comparée à celle que vivent les "grands".

Cet ouvrage est parti d’un constat que l’abandonnisme engendre une population grandissante d’enfants souvent inadapté aux apprentissages divers. Ces enfants nourrissent une souffrance silencieuse, peu démonstrative, qui ne se repèrera souvent que tardivement à l’adolescence dans le cadre judiciaire, lors de passages à l’acte. Au carrefour de la misère socioculturelle et du rejet affectif, l’enfant abandonnique se révèle par son histoire mutilé : abandons répétés, séparations précoces, faits dramatiques de la petite enfance passés sous silence, placements nombreux, complexité de son histoire familiale… Ajouté à cela leur mise en échec des approches psychothérapeutiques, c’est dans un souci de prévention des échecs scolaires et des comportements délinquants que l’auteur a voulu approfondir la problématique de l’abandonnisme.
« L’introduction à la psychanalyse » qui est une édition des conférences données entre 1915 et 1917 par Sigmund Freud à un auditoire de médecins et de profanes des deux sexes, est publié en 1917, vers la fin de la première guerre mondiale, à la veille de la révolution d’octobre. L’auteur y fait le point sur les connaissances acquises depuis la création de la psychanalyse, dont on peut situer la naissance en 1895, à la date de la publication des « Etudes sur l’hystérie » .

Les livres proposés abordent essentiellement le thème du quotidien, parmi lesquels, j’ai choisi le livre de Claude Javeau, « prendre le futile au sérieux ». Contrairement à la majorité des ouvrages proposés, celui-ci n’aborde pas de public précis mais des actes « socialisants », apparemment anodins, presque « inconscients » et qui pourtant font partie du quotidien concernant l’ensemble de notre société et donc pouvant s’appliquer aussi bien au secteur social que médico-social. Ce livre me semblait apporter une continuité à un ouvrage de S. Freud, « Psychopathologie de la vie quotidienne », abordant les thèmes des oublis, actes manqués, lapsus, comme des actes inconscients, et propres à chacun.

La première édition des « trois essais sur la théorie sexuelle » a été publiée en 1905 ; c’est l’ouvrage le plus important sur la sexualité de son époque. FREUD va ainsi défier l’opinion populaire et les préjugés sur la sexualité. Il va élargir la notion de sexualité au delà des limites étroites dans lesquelles elle était maintenue et va faire remonter son débat à une période précoce à laquelle personne n’avait pensé avant. La publication de cette oeuvre suscite immédiatement une vive réaction qui va venir compromettre la relation de FREUD avec son public puisqu’il va être perçu comme obscène

Dans les cours d’école, dans la rue, dans le tram, dans les bus, sur les grands et petits écrans, la violence sévit partout. Il est vrai que la violence et l'agressivité ont toujours existé, mais ce qui semble nouveau et qui inquiète aujourd’hui, c’est que ceux qui agressent sont des individus de plus en plus jeunes, des adolescents voire des enfants. Je vais commencer par définir ce concept de violence à travers plusieurs auteurs, et exprimer ma définition de la violence. Il faudra ensuite évoquer la famille de mots qui précise et qui se rapproche de cette notion de violence.
La violence est présente au CHRS de CAJ, du fait de la population en grande difficulté que cet établissement accueille. Je crois que cette violence ne doit pas être banalisée mais, bien au contraire, prise en compte. Les comportements agressifs, les insultes verbales mais aussi le passage à l’acte ne sont pas anodins aussi bien pour les résidents que pour les éducateurs. Il me semble donc important de s’interroger sur cette violence qui anime certains hébergés. Pour tenter de répondre à cette problématique, je vais développer l’hypothèse suivante : Pour traiter la violence qui existe dans les centres d’hébergement, il faudrait s’intéresser à la personne dans sa globalité. Je pense qu’il faudrait tenir compte du vécu de la personne, de son fonctionnement psychologique mais aussi de l’environnement géographique et social dans lequel elle évolue.
C’est Freud qui va introduire ce concept dans sa théorie psychanalytique. Le thérapeute détient la clef de l’interprétation de par sa formation analytique et une pratique didactique de la cure type. Ce sont les principes préceptes de la cure analytique. L’origine de la méthode est une méthode « cathartique » .Elle est décrite en 24 volumes en français (P.U.F.) (1) et a été traduite en 1926.La traduction n’a été modifiée qu’en 2003. La théorie analytique est introduite en France vers 1926.Après 1950, c’est J.Lacan qui animera celle‐ci par des séminaires de 1954 à 1981.Il transmettra une vision originale de la méthode de la théorie freudienne.

1. Les troubles psychiques a. Histoire de la psychiatrie : le concept de santé mentale b. Introduction générale à la notion de handicap c. Introduction générale à la notion de handicap psychique d. La construction du psychisme et les topiques de Freud e. Nosographie de la maladie psychiatrique f. Nosologie de la maladie psychiatrique g. La notion de crise h. Violence et agressivité des personnes présentant des troubles psychiques. 2. le cadre sociétal de la psychiatrie a. La politique actuelle b. e santé mentale en France c. Les différents placements en psychiatrie d. Les prises en charge en psychiatrie e. Le service territorial de psychiatrie (le STP) f. Le réseau territorial de Santé Mentale (le RTSM)

Je réalise mon stage long dans un Institut Médico Educatif qui accueille des enfants en situation de handicap mental associé ou non à des troubles du comportement et ou de la personnalité. J’y travaille plus particulièrement auprès du groupe 3 qui accueille des enfants qui ont entre 10 et 14 ans ; une demi-journée j’encadre le groupe 1 qui est le groupe dit des petits, ils ont de 4 à 8 ans. J’ai choisi ce sujet de monographie car je me suis aperçue durant mon apprentissage à l’IME que l’ensemble de l’équipe à régulièrement recours à l’utilisation du jeu sous formes multiples. Celui-ci est donc un outil éducatif très utilisé par les éducateurs. A partir de cette observation découle diverses questions. Pourquoi l’usage de cet outil est il primordial au développement de l’enfant ? Et notamment pourquoi est il important auprès de la population de l’IME ? De quelle manière le jeu est-il bénéfique à l’évolution de l’enfant ?

Daniel Roquefort est psychanalyste, en 1976, il est nommé directeur d’un Institut Médico-Pédagogique en Charente Maritime. Il assure sa direction pendant 17 ans. Il crée en 1987 un foyer d’adolescents à Royan qu’il dirigera jusqu’en 1992. Il organise en 1989 des cycles de formation pour les professionnels du secteur médico-social. En 1995 paraît « Le rôle de l’éducateur » qui est sa première oeuvre.

Cet ouvrage est publié aux éditions de L’HARMATTAN dans la collection Émergence. C’est un essai sur la recherche du fondement de l’acte éducatif en s’appuyant sur la psychanalyse (freudienne mais essentiellement lacanienne) qui est la discipline dominante rencontrée. Cette recherche est issue de son expérience en tant que directeur d’établissement spécialisé où il se rend compte avec étonnement que les éducateurs ont vraiment une image dévalorisée de leur fonction. En 2002 il publie un second ouvrage : « L’envers d’une illusion, Freud et la religion revisités » aux éditions Ères dans lequel il interprète la religion, en se référant à Freud.

J’ai choisi de m’intéresser à Bruno, un homme âgé de 47 ans, qui par son comportement m’a rapidement interpellé et questionné. Lors de notre premier contact, il n’a montré aucune réticence et m’a salué comme si on se connaissait depuis plusieurs années. Il m’a serré la main, en me disant « bonjour », mais sans me regarder. Mon arrivée, n’a pas eu l’air de le perturber. Chaque jour je côtoie Bruno de 9h à 16h. Parfois je l’accompagne durant une activité (faire du pain, nourrir les animaux…) soit le matin, soit l’après-midi, ou toute la journée, selon le planning prévu et où il souhaite participer.

Dans cette 1ière partie, l’auteur démontre les liens qui peuvent être mis en relation entre l’origine de l’institution, le fondateur et son fonctionnement actuel. Au départ, la création d’une fondation serait née d’une utopie, d’une idéologie du « vivre avec ». P. Fustier fait référence à Freud en énonçant que l’institution serait analogue au narcissisme primaire. Ce narcissisme est marqué par une indifférenciation entre le fondateur et son institution, comparable à la relation fusionnelle de la mère avec son enfant. Par exemple, dans l’internat des origines, le fondateur logeait sur place et vouait une disponibilité totale à l’institution, c’était la condition de son bon fonctionnement.

S. TISSERON part du postulat qu'il est nécessaire d'avoir des secrets et que chacun en a et en fait. De plus, le plus important n’est pas le contenu du secret mais ses effets et conséquences qu’il peut avoir sur chacun. Enfin, si un secret se répercute négativement sur une ou plusieurs personnes, un groupe familial, il faut pouvoir le dénouer et en guérir.

Pour FREUD, le jeu relève d’une activité psychique à valeur défensive puisque c’est en observant son petit-fils de dix mois, jouant avec une ficelle au bout de laquelle était attachée une bobine, FREUD comprend comment cette action de va et vient que son petit-fils a verbalisé « fort (partir) da ! (voilà) » est venu compenser symboliquement le départ de sa mère. De ce fait, l’enfant est devenu capable d’accepter la séparation d’avec sa mère à partir du moment où il a pu l’évoquer à travers son jeu. Pour WINNICOTT, pour faire face à la tension que peut provoquer la réalité, l’enfant met en place une « zone intermédiaire d’expérience » L’enfant va se saisir du jeu pour échanger des informations extérieures sans être atteint de façon directe. Cette zone de « transit » permet alors au jeu de toujours se situer entre deux positions : entre réel et imaginaire, entre repère et découverte, entre règle et liberté.

Malheureusement, devant la complexité de ce livre, je me suis arrêtée aux premières pages. Je ne doutait pas de l’intérêt que pouvait représenter ce livre mais je doutais de mes capacités à en venir à bout ! Confrontée aux exigences des travaux à rendre dans le cadre de ma formation à l’IRTS, j’ai relevé le défi d’étudier ce livre. Sa lecture ne relevait plus seulement d’un enrichissement personnel, elle devenait aussi une obligation « scolaire ». C’est ainsi que je décryptai l’ouvrage dans sa totalité, lui qui m’apparaît toujours ardu intellectuellement et scientifiquement. L’étape suivante consistait à élaborer une fiche de lecture. Cette retranscription du livre fut une étape intéressante car elle me permit de digérer ce que j’avais préalablement ingérer… Elle m’apporta le recul et l’intégration d’une partie du contenu de l’ouvrage.

En effectuant les recherches sur le complexe d’Œdipe, je me suis aperçue que ce concept était indissociable de l’histoire de la psychanalyse et notamment de la théorie freudienne puisque Freud en est l’inventeur. Dès 1897 Freud écrit à Fliess « J'ai trouvé en moi comme partout ailleurs, des sentiments d'amour envers ma mère et de jalousie envers mon père, sentiments qui sont je pense, communs à tous les jeunes enfants (s'il en est bien ainsi, on comprend, en dépit de toutes les objections rationnelles qui s'opposent à l'hypothèse d'une inexorable fatalité, l'effet saisissant d'Œdipe roi). Chaque auditeur fut un jour en germe, en imagination, un Œdipe et s'épouvante devant la réalisation de son rêve transposé dans la réalité, il frémit suivant toute la mesure du refoulement qui sépare son état infantile de son état actuel ».

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