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INTRODUCTION J’ai effectué mon stage dans un foyer d’accueil pour adultes handicapés mentaux. J’ai souhaité à travers ce stage, découvrir la personne handicapée à part entière et me rendre compte de ses besoins. J’ai me suis aperçue que dans la vie quotidienne, les répercutions du handicap mental, chez les résidents, ne sont pas toujours faciles à assumer en collectivité. Plus particulièrement, je me suis demandée comment les résidents pouvaient supporter une violence quotidienne puisqu’elle était certaine fois pesante pour moi. Dans un premier temps, je tente de donner une définition de la violence et d’évoquer quelques théories à se sujet. Dans un second temps, j’explique les situations de violence auxquelles les résidents et l’équipe éducative ont été confrontés ; puis, j’analyse comment l’équipe et l’institution réagit face à ces comportements et enfin, j’explique mon attitude devant ces situations de violence.

"Si toute femme, et qui le sait, assure la perpétuation de l'espèce au prix de ce qu'elle perçoit comme une irrattrapable folie, on doit comprendre que c'est un père, un jour, désespéré de parvenir à occuper sa place, qui a du inventer l'idée de Dieu." Aldo NAOURI La psychanalyse, de Freud à Lacan, parle de cette place jamais atteinte et toujours, à jamais, impossible à atteindre, qui est là et qu'on ne peut toucher: la fonction paternelle. Joël Clerget dit: "C'est l'affectation d'un homme à la place de père dans la bouche d'une femme qui rend celle-ci mère." Serait-ce une des premières fonctions du père, indissociable de la mère et de sa fonction? Il dit encore que "La psychanalyse n'a pas l'apanage des discours sur le père" La fonction paternelle est du registre du symbolique et lui sert de support. Elle permet au sujet de se structurer psychiquement en le barrant, en le limitant, en lui délimitant les contours pour lui permettre d'exister. Elle est définie opérant comme : - tiers, séparateur de la dyade mère-enfant, et créateur du lien de l'enfant au monde. - représentant de la Loi de l'interdit de l'inceste et du meurtre du père contenus dans l'Œdipe. Ces dimensions de séparation et d'interdiction s'inscrivent dans le langage et la parole porteurs de la Loi.

La réflexion que j'ai menée tout au long de ce thème de la maternité adolescente a été très enrichissante pour moi. En effet, cela m'a permis d'approfondir mon questionnement et de mieux cerner les problématiques inhérentes aux jeunes mères. L'accompagnement des mères adolescentes est primordial pour un bon développement de l'enfant et une relation satisfaisante entre ces deux nouvelles personnes qui vont, désormais, "grandir" ensemble. La relation mère-enfant est très importante quant au devenir de ce dernier. Effectivement, si cette relation n'est pas correcte, il se peut que l'enfant développe certaines pathologies telles que la psychose, une carence affective entraînant des troubles du développement ou encore une déficience mentale. Le fondement même de la personnalité d'un individu est basé sur la relation qu'il entretient avec sa mère et ce, dès son plus jeune âge. Le travail de l'éducateur est donc prépondérant dans la prise en charge d'une jeune mère. Il doit pouvoir l'accompagner, lui permettre de s'exprimer et être un modèle d'apprentissage et, si besoin est, être la troisième partie du modèle de triangulation qui permet à la mère et l'enfant de se défusionner. Le travail que j'ai mené avec ces mères, et notamment M., m'a captivé. Ce dernier est connoté d'un immense espoir dans l'avenir d'une jeune mère et de son enfant. En travaillant avec ces personnes, nous avons la possibilité d'agir à LS de ce qui pourrait éventuellement poser problème plus tard. Et si, grâce a ce travail, nous évitions de surcharger les Maisons d'Enfants à Caractère Social ? N'était ce pas là l'espoir inhérent à chacun d'entre nous ?

Dans “le Creuset familial”, Augustus Napier et Carl Whitacker tentent de nous faire comprendre ce qu’est la thérapie familiale (le pourquoi d’une telle thérapie, ses diverses techniques, ses différentes étapes etc..). Pour ce faire ils s’appuient sur un exemple concret, celui de la famille Brice, qui est en fait une synthèse de l’histoire de plusieurs familles différentes.

I/ LES ABERATIONS SEXUELLES La pulsion alimentaire dans le langage courant se caractérise par la faim. Il en est de même pour la pulsion sexuelle, ou la science emploie à cet effet le terme de libido. Introduisons deux termes : - Objet sexuel, personne dont émane l’attraction sexuelle. - But sexuel, l’acte auquel pousse la pulsion. Notons que ces deux pôles démontre de nombreuses déviations. 1) Déviation par rapport à l’objet sexuel On appelle des personnes sexuelles contraires, ou mieux invertis, et le fait lui même est appelé inversion : hommes pour qui l’objet sexuel n’est pas représenté par la femme, mais par l’homme. Il est de même pour la femme.

A) L’inversion Le comportement des invertis est différent : - Les invertis absolus, dont l’objet sexuel ne peut être qu’homosexuel. - Les invertis amphigènes (hermaphrodites psychosexuels) , dont l’objet sexuel peut aussi bien appartenir au même sexe qu’à l’autre. - Les invertis occasionnels qui sous certaines conditions prennent pour objet sexuel une personne de même sexe. Ces derniers assument et défendent avec ardeur le droit pour l’inversion, et veulent mettre celle-ci sur le même plan que la sexualité normale. Toutefois, d’autres se révoltent contre le fait de leur inversion et la ressentent comme une contrainte morbide. Dans la forme la plus extrême, on peut admettre à peu prés régulièrement que l’inversion a existé dés le très jeune âge. La conception de l‘interprétation de l’inversion doit être appréciée séparément : l’innéité et la dégénérescence.

A travers les premières lignes de son introduction, l’auteur tente de nous mettre en garde sur l’éventuel interprétation de son titre : « il ne s’agit pas du tout de ce que vous croyez. Aucun malheur n’est merveilleux ». On s’émerveille de découvrir très vite, effectivement, qu’il parvient à nous démontrer que des enfants arrivent à surmonter les épreuves avec ce sentiment d’espoir et triomphent aux souffrances et aux agressions des péripéties du malheur. Il introduit dans son ouvrage deux concepts fondamentalement essentiels à l’explication de sa théorie. Ces deux mots étrange nous dit-il : « organiseront la manière d’observer et de comprendre le mystère de ceux qui s’en sont sortis et qui, devenus adultes, se retournent sur les cicatrices de leur passé. »

Deux mots qui nous accompagnerons tout au long de cette lecture et avec lesquelles nous nous familiariserons : - Résilience : « capacité à réussir, à vivre et à se développer positivement, de manière socialement acceptable, en dépit du stress ou d’une adversité qui comportent normalement le risque grave d’une issue négative » - Oxymoron : « figure de rhétorique qui consiste à associer deux termes antinomiques » ex : obscure clarté. Différentes recherches, sur des ouvrages traitant sur le thème de la misère enfantine, tels que ; Sans famille ; Poil de carotte ; Tarzan ; La Cité de la joie ; etc. nous rappel le même cheminement archétypique quant au Récit d’enfance de Maxime Gorki, à savoir : acte I / La désolation : Enfance vagabonde (1913-1914) ; acte II / La réparation : En gagnant mon pain (1915-1916) ; acte III / Le triomphe : Mes universités (1923).

Il est beaucoup question actuellement de « la violence à l’Ecole ". Quelle que soit la réalité de la dégradation _ relative _ du climat dans un certain nombre d’établissement, on ne peut pourtant dire que la violence soit totalement nouvelle et que l’usage de la force entre élèves (nous ne parlerons pas ici de la violence sur adultes) soit neuve. La bagarre de cour de récréation est vieille comme la socialisation. Mais que signifie-t-elle encore de nos jour

L’intérêt que j’ai porté à cette réflexion vient du fait que dans le service d’AEMO administrative où j’ai effectué mon stage de troisième année, près de la moitié des familles étaient monoparentales et que dans l’autre moitié le père avait une place effacée. Ce choix m’est venu à l’esprit sur le constat fait face à l’absence physique ou non du père ou son effacement au sein de familles en difficultés. Le père n’est-il pas souvent la cause de l’éclatement de la cellule familiale ? Leur absence, surtout dans les quartiers difficiles, peut-elle expliquer pour une part les comportements des enfants en difficultés ? A travers cette réflexion sur le travail éducatif auprès et autour du père, se pose aussi la question de la place de l’éducateur homme face aux familles qui souffrent de défaillances paternelles dans une profession où les femmes sont majoritaires et qui se féminise de plus en plus. Mon travail va consister dans une première partie à déterminer le rôle du père sous les aspects psychologique et sociologique ainsi que dans le développement de l’enfant. Je dresserai un historique de la paternité, montrerai l’évolution de son rôle des années 1965 à aujourd’hui. Dans une deuxième partie je définirai le rôle de l’éducateur, sa place face à un père « absent », effacé, voir dévalorisé et quel travail éducatif il peut être fait autour du père par rapport aux enfant, la mère, et lui. Une analyse de différentes situations rencontrées sera également faite.

Le thème développé dans l'ouvrage est explicite dans son sous-titre: il s'agit de la relation d'accompagnement, dans le quotidien banal, d'enfants dans des établissements spécialisés. L'auteur y décrit les interrelations entre les professionnels et les personnes accueillies à partir de deux modes d'investissements psychologiques de l'institution que chacun peut vivre: l'un est transitionnel et l'autre est organisé par la dévotion maternelle. L'hypothèse principale est que l'efficacité du soin se trouve dans l'acceptation de ne pas réduire une institution à un seul type d'investissement psychologique.

Il est souhaitable de conserver une position énigmatique et de maintenir le paradoxe des situations pour qu'un travail de soin puisse s'opérer. Il se réfère pour cela à FREUD et au pédiatre-psychanalyste D.W. WINNICOTT, et introduit des concepts propres à l’approche systémique ( école de Palo Alto ), voire des références socio-éthnologiques (M MAUSS).

Ce livre de 215 pages, relativement récent puisque paru en mai 1999 aux éditions DUNOD, est un ouvrage de la collection « Action sociale». Il propose une analyse clinique du travail d'équipe en institution médico-sociale ou psychiatrique et développe les sources de conflits qui peuvent apparaître dans ce milieu clos entre les différents membres d'une équipe. Il s'attache ainsi à observer le domaine de l'inconscient et ses répercutions sur la prise en charge institutionnelle. Par cette étude il tente de "lever le voile" sur les dysfonctionnements institutionnels et sur ce qui est source de souffrance pour les usagers.

Le travail d'équipe en institution Clinique de l'institution médico-sociale et psychiatrique PRESENTATION DE L’OUVRAGE Paul FUSTIER est un professeur de psychologie clinique. Il travaille d'une part sur l'émergence de l'irrationnel en institution et d'autre part sur les différentes modalités de prise en charge qu'elles proposent. Auteur en 1993 du livre Les Corridors du Quotidien, il intervient aussi dans les institutions psychiatriques, médico-légales et sociales, afin d'aider à l'analyse des dispositifs d'accueil ou pour favoriser l'apparition de nouvelles dynamiques institutionnelles. CONTENU DE L’OUVRAGE. Dans cet ouvrage, Paul FUSTIER, développe 3 axes principaux en trois parties distinctes. Il propose une analyse des fonctionnements psychiques mis en jeu dans une relation d'équipe en institution d'éducation spécialisée ou psychiatrique. Ainsi, il tente de prouver l'importance d'un travail psychique d'équipe sur ces sujets. La première partie s'attache à montrer l'importance de la part mythique de l'institution.

Le développement psychique d'un individu est un processus long, complexe et progressif. Dans cet exposé, nous nous intéresserons plus particulièrement à l'éclosion de la vie psychique chez le tout petit-enfant. En effet, comment un enfant peut-il évoluer en un individu sain si à l'aube de sa vie il est déjà en difficulté ? Avoir conscience de l'importance de ces premiers instants, c'est permettre la prévention ou tout du moins un dépistage et une prise en charge précoces pour permettre au final à l'enfant de (re)devenir un individu “sain”.

Tous les auteurs s'accordent à dire que “le bébé a besoin au début, du psychisme de l'autre pour mettre en place son propre appareil à penser les pensées” (GOLSE, 1999). Au début, c'est l'objet primaire, la mère qui contient le psychisme du bébé et qui l'aide à repérer les premières structures élémentaires de signification au sein de son environnement. Puis, progressivement, l'enfant devient capable d'évoquer symboliquement la mère
absente, grâce à l'intériorisation de sa fonction contenante. Nous étudierons dans une première partie les toutes premières interactions entre la mère et son bébé, puis la façon dont elles évoluent pour permettre à l'enfant de se détacher et d'accéder à son individuation, autrement dit, comment le bébé passe du principe de plaisir au principe de réalité décrit par Freud.

Mon travail d'observation porte sur une situation que j'ai rencontré dans une Maison d'Enfants à Caractère Social (MECS), sur l'unité d'un groupe d'adolescents âgé de 13 à 17 ans.

            Tout d'abord, dans un contexte plus général de l'établissement dans son ensemble (quatre pavillons d'une douzaine d'enfants), certains indicateurs relatifs au climat institutionnel sont à prendre en compte. Des relations conflictuelles entre les équipes de travailleurs sociaux et le cadre de direction produisent un déséquilibre du cadre institutionnel notamment par l'enchaînement d'arrêt de travail à répétition. Ce qui a pour conséquence un perpétuel mouvement de remplaçant intervenant à court terme.

Face à ce déséquilibre, les résidents se placent dans une dynamique d'opposition, de contestation des règles et de leurs représentants par des passages à l'actes pouvant être violent. Ce qui alimente l'atmosphère générale de l'institution sous tensions. Les équipes éducatives se retrouvent démunies, non soutenue par la direction et donc incapable d'apporter des réponses cohérentes aux situations rencontrées.

Actuellement en stage à responsabilité éducative au centre d’hébergement et de réinsertion sociale , je souhaite réaliser mon dossier en psychopathologie en rapport avec l’observation et le suivi d’une résidante que j’ai effectué durant plus de six mois.Les entretiens individuels, les accompagnements, les temps informels et les moments d’atelier m’ont permis de réaliser un recueil de données concernant la pathologie de Mme.M.

Ce recueil comporte des éléments de son discours, des manifestations comportementales, des questionnements ,des actes et la relation d’accompagnement que nous avons eu.Ce dossier sera donc basé sur des observations cliniques, mais aussi sur mon questionnement concernant le lien créé entre Mme.M et moi-meme.

Pour ce faire, je me suis appuyée sur des théories relevant de la psychiatrie, de la psychopathologie mais aussi de la psychanalyse.

La sémiologie ne sera pas distincte mais signifié dans la synthèse que j’ai réalisé dans le dossier concernant Mme.M. Je ne souhaitai pas faire un relevé de symptômes qui à mon sens n’aurai donné qu’une poignée de faits insuffisants pour une compréhension de la souffrance que peut endurer Mme.M. N’étant ni psychologue, ni psychiatre ni spécialiste dans cette matière je tiens à étudier les aspects qui m’ont provoqué des difficultés dans l’accompagnement socio-éducatif de Mme.M et ainsi peut être mieux adapter mon intervention auprès d’elle.

...

Nous savons maintenant que Mme.M souffre d’une dépression sévère l’empêchant de vivre « normalement » car elle ne peut réaliser des choses courantes comme manger avec plaisir par exemple ou lire un livre. Parasité par ne nombreux symptômes qu’elle ne comprend pas, et dont elle ne connaît pas l’origine.Sa prise en charge en CHRS est-elle bien adaptée ? Je me pose parfois la question.Ses séjours à répétition à la clinique psychiatrique la soulage t-elle vraiment ? Quel accompagnement serait le plus adapté pour que Mme.m se sente mieux et puisse reprendre une vie « normal » ?

Son rétablissement prendra certainement du temps, avançant petit à petit entouré d’éducateurs spécialisé, de psychiatre, de son fils et d’un ami, peut être qu’un jour Mme.M retrouvera son autonomie personnelle évacuant les vieux démons qui la rongent et la font souffrir.Une rencontre comme celle-ci est extrêmement touchante car face à cette pathologie on ne sait pas toujours comment intervenir, il n’y a pas de réponses ou de solutions toute faites.

Je n’ai pas de solution pour Mme .M, je ne peux que chercher des éléments concernant sa maladie et écouter ce qu’elle veut dire ou manifester.

Freud écrit à juste titre, dans sa préface de 1925 à l'ouvrage d'August Aïchhorn traduit en français sous le titre de Jeunesse à l'abandon , qu'éduquer, comme gouverner et soigner (plus tard il dira psychanalyser) est impossible.Boutade ou fond de vérité ?

Par conséquent, j’ai tenter de rendre compte des recherches que j’ai effectué concernant la dépression, les recherches, les explications d’une telle maladie ,l’accompagnement de Mme.M se poursuit, toujours dans l’objectif de retrouver une autonomie personnelles.

J’ai effectué mon stage de première année au sein d’un Centre Médico-Social, en milieu rural. J’ai pu découvrir la polyvalence de secteur et mesurer la pluralité des missions d’une assistante sociale. J’ai rencontré des situations très variées avec de nombreuses problématiques sociales, économiques, familiales et relationnelles.

Mais une situation a particulièrement retenu mon attention lors d’une visite à domicile ; j’ai rencontré un homme, Monsieur X, âgé de 82 ans et vivant seul dans sa maison dans des conditions difficiles.

            Dans un premier temps, je présenterai la situation observée et mon questionnement. Puis, afin d’apporter un éclairage à cette situation, j’aborderai plusieurs concepts théoriques liés au vieillissement, en développant notamment les aspects déficitaires du vieillissement.

Plusieurs théoriciens depuis des décennies ont effectué des recherches sur le thème de la dynamique sociale. E. Durkheim a plutôt étudié la « société globale » sous forme d’anomie et de symboles sociaux, alors que Freud s’est plutôt attaché aux phénomènes relationnels et K. Lewin pendant la seconde guerre mondiale aura orienté ses recherches sur la « dynamique de groupe » notamment sur les groupes restreints en cherchant à « les identifier, les relier pour les mesurer ».

On peut distinguer trois courants de recherche sur la dynamique des groupes :

  • Le courant dynamiste, ou Lewinien qui considère l’objet de la dynamique par rapport à sa situation, ou son environnement.
  • Le courant interactionniste, par Balès qui pratique l’observation de données immédiates et la formulation d’hypothèses qui en découlent.
  • Le courant psychanalytique, par Freud qui décrit et interprète les processus mentaux des relations dans un groupe, par les dimensions dynamique et systémique : deux zones (conscient et inconscient) et trois instances (ça, moi et surmoi).

Né en Angleterre, à Plymouth en 1896, Winnicott meurt à Londres en 1971. Il grandit dans un univers marqué par la présence des femmes. Sa mère, sa grand-mère, une nourrice et ses deux soeurs aînées jouèrent un rôle majeur dans son éducation. Il n’eut jamais d’enfant.

Après une formation médicale, il devient, en 1923, chef de service de l'hôpital d'enfants de « Paddington Green », à Londres, où il exercera pendant quarante ans.

Winnicott entreprit, la même année, en 1923, une longue analyse personnelle, qui dura 10 ans, avec James Strachey, le traducteur anglais de Freud.

D'après sa femme, Clare Winnicott, il aurait aimé faire une nouvelle période d'analyse avec Mélanie Klein. Mais Il la fit en fait avec Joan Rivière, qui était une élève et amie de Mélanie Klein, pendant 5 ans, de 1933 à 1938.

WINNICOTT fit ensuite des supervisions, de 1935 à 1941, avec Mélanie Klein.

En 1927 WINNICOTT devint membre de la « Société psychanalytique britannique » mais il ne rallia ni le groupe des kleiniens ni celui des freudiens orthodoxes réunis autour d'Anna Freud.

WINNICOTT rejoindra le « Middle Group », un « troisième groupe » caractérisé par son éclectisme et une démarche plus empirique que dogmatique, un groupe qui refusa de s'inféoder aux deux groupes opposés des Kleiniens et des Anna Freudiens.

Il occupe donc une place à part dans la psychanalyse infantile du fait de son originalité, de son non-conformisme et de sa position en marge des deux écoles britanniques d'Anna Freud et de Mélanie Klein.

Winnicott s’est toujours considéré comme un analyste freudien, il est resté fidèle aux grands concepts fondamentaux que sont l'inconscient, le transfert, le refoulement, l’OEdipe, mais il s’est éloigné de Freud sur d’autres points.

L'admission : le jour de son admission est signé un contrat d'accueil et de séjour qui relate la durée du placement,et le projet de l'enfant.Il est signé a la fois par l'enfant,les parents et un éducateur.

Toutefois si le foyer refuse un jeune, le jeune peut quand même intégrer le foyer si le juge décide qu'il doit venir au foyer 150.

Au bout de trois mois de placement on réalise une réunion de diagnostic qui recoupe les observations de tous les intervenants du foyer et de l'extérieur (famille,école ).

Cette réunion a pour but d'actualiser les objectifs de travail ,et  fait l'objet d'un écrit : Le Projet et Programme de Prestation Institutionnalisé ou PPPI. Il est rédigé par les éducateurs du groupe.

Bien que l’on naisse garçon ou fille, l’acquisition de l’identité sexuelle est le résultat d’un travail psychique mené à partir du réel de l’anatomie. L’identité sexuelle est à distinguer de l’identité sexuée (biologique). Freud définit l’identité sexuelle comme « tout ce qui concerne les activités de la première enfance en quête de jouissance locale que tel ou tel organe est susceptible de procurer ». Freud et certains de ses successeurs ont mis en évidence l’importance des relations affectives de l’enfant dans la construction de sa personnalité. Ce développement libidinal passe par différents stades : *Stade oral. *Stade anal. *Stade phallique œdipien. *Période de latence. *Organisation génitale.
1. Introduction et champ thématique Ce travail de recherche entre dans le champ thématique du jeu chez l’enfant, et plus particulièrement du jeu en tant que miroir d’un traumatisme. Nous conviendrons alors que dessiner et donner des formes à la pâte à modeler sont des jeux. Si l’activité du jeu est placée sous le signe du principe de plaisir c'est-à-dire qui a pour but d’éviter le déplaisir, Freud souligne que le caractère désagréable d’un événement peut être transformé en un objet de jeu avec sa reproduction scénique, les enfants reproduisant ainsi : « (…) tout ce qui les a impressionnés dans la vie, par une sorte d’abréaction contre l’intensité de l’impression dont ils cherchent pour ainsi dire à se rendre maîtres. »2 Dans son article sur le cas d’un jeune mutique, Morgenstern3 met en évidence le conflit représenté par des dessins et inspirés par l’inconscient de l’enfant. L’essentiel de sa contribution repose sur une théorie du symbolisme du dessin qui s’appuie sur des symboles d’origine sexuelle.
Le terme psychose a été introduit par Ernst Von Feuchtersleben, un psychiatre autrichien en 1845 pour remplacer le terme folie. En effet avec l’évolution de la société, les spécialistes vont s’intéresser à ce type de personne reconnu comme fou. La folie va devenir une maladie mentale, la psychose. Celle-ci se caractérise par une perte de contact avec la réalité et des troubles de l’identité dont le sujet n’a pas forcément conscience. Afin de mieux comprendre le cheminement de prise en charge d’usager psychotique nous avons voulu dans une première partie traiter de l’évolution historique de la notion de psychose. En deuxième partie, pour permettre un repérage des différentes formes de psychoses un listing des troubles est établi à partir des deux classifications utilisées. En troisième partie, le champ de la psychanalyse est abordé avec les notions de S.Freud et de J.Lacan sur la psychose.

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