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Cet ouvrage ce veut tout d’abord à destination des personnes qui s’intéresse à la gestion et à l’animation de groupes, pour leur proposer des outils théoriques susceptibles de les aider dans leur pratiques quotidiennes. Pour ce faire, les deux auteurs vont utiliser des exemples concrets : expérience scientifiques, extrait d’histoires et de comportements individuels pour expliquer des théories des psychosociologues sur ce sujet.

Dans le premier chapitre, on nous brosse une rétrospective de l’histoire de la psychologie sociale, qui s’est construite, notamment, à partir du débat qui portait sur la méthode choisie pour expliquer la genèse des groupes. Doit-on utiliser les données psychologies ou plutôt les données sociales pour expliquer le fonctionnement du groupe ? Après un rapide historique et un retour sur les auteurs de référence de la psychologie des foules, (Hippolyte Taine, Gustave Le Bon, Sigmund Freud, Gabriel Tarde) les auteurs se penchent sur les différents outils utilisés pour appréhender cette discipline.

Aichhorn définit le transfert comme une « relation affective que l’enfant noue avec son éducateur, sans affirmer qu’il s’agit précisément de la même chose que dans la situation psychanalytique ». Il n’imagine pas de travail éducatif possible tant que le transfert n’est pas établi et conseille à l’éducateur la plus grande attention à ce qu’il peut mettre en place pour que des sentiments d’inclination pour lui naissent chez l’enfant. Bien qu’il s’essaie à développer des procédés transférentiels en rapport à des sous-groupes d’état carentiel (les cas limites avec phénomènes de carence et les états carentiels chez lesquels on peut mettre en évidence des traits névrotiques), Aichhorn conclue à l’impossibilité d’une procédure et invite l’éducateur à l’appréhension intuitive qu’il développera en travaillant beaucoup et en s’engageant dans une psychanalyse.

J’ai choisi de m’intéresser à Bruno, un homme âgé de 47 ans, qui par son comportement m’a rapidement interpellé et questionné. Lors de notre premier contact, il n’a montré aucune réticence et m’a salué comme si on se connaissait depuis plusieurs années. Il m’a serré la main, en me disant « bonjour », mais sans me regarder. Mon arrivée, n’a pas eu l’air de le perturber. Chaque jour je côtoie Bruno de 9h à 16h. Parfois je l’accompagne durant une activité (faire du pain, nourrir les animaux…) soit le matin, soit l’après-midi, ou toute la journée, selon le planning prévu et où il souhaite participer. A savoir que les personnes accueillies ne savent pas, avant de s’inscrire dans une activité, quel éducateur sera l’encadrant, ceci, afin de ne pas influencer leur choix. Ces activités m’ont été d’un grand support afin d’établir un lien avec Bruno, c’est par ce biais que nous avons pu mutuellement nous « apprivoiser » et nous découvrir.
< /u> Quelle n'a pas été ma surprise de lire, dans les cours de psychopathologie de licence 3ième année de psychologie, que l'humour était un système de défense des plus élaborés ! Dès 1905, Freud indiquait que l'humour était un des mécanismes de défense les plus évolués par sa capacité à mettre à distance la réalité pleine de sollicitude consolatrice. Les dires de Freud ont été confirmés par des recherches longitudinales de Vaillant (2000) qui a déclaré que l'humour était une “stratégie d'adaptation mature”. Une manière de restaurer son estime de soi parfois défaillante en quelque sorte. Lors de certaines expérimentations, dans lesquelles le sujet a une tâche à accomplir, le sujet est bien face de son estime de soi et la réussite de la tâche dépend aussi de sa capacité à gérer le stress lié à un éventuel échec ! < br>< br>< u>
Le but de notre travail est de construire une représentation plus claire, plus précise de la peur. Pour cela nous allons tout d’abord faire un bond dans l’histoire, afin de voir son évolution à travers les siècles. Le biologique et le psychologique sont très proches et irrémédiablement liés, c’est ce que nous pourrons voir dans un second temps. Ensuite nous nous pencherons sur ce que l’on est capable de mettre en place face à la peur et jusqu’où cela peut nous mener. Puis nous aborderons la peur dans le développement de la personne, en quoi est-elle nécessaire à notre construction. Nous étudierons aussi son impact dans la culture. Enfin nous terminerons sur son utilisation dans la manipulation, quel contrôle que peut exercer un tiers sur notre vie par la manipulation de nos peurs.

Joseph Rouzel tente dans « Parole d’éduc » de nous apporter un éclairage sur le travail d’éducateur spécialisé et de répondre à ces questions auxquelles moi-même étudiante je suis parfois confrontée et dont il est difficile d’apporter une réponse satisfaisante : « Mais que font les éducateurs ? », « Mais que font-ils vraiment ? » et « Mais comment les éducateurs s’y prennent-ils ? » Pour nous apporter des réponses ou plutôt des pistes de réflexion il nous fait part d’un texte fragmenté où, nous dit-il, il « fait feu de tout bois ». Effectivement on retrouve dans cet ouvrage des récits d’expériences, de la poésie, des références mythologiques, philosophiques et même musicales, beaucoup de concepts psychologiques notamment ceux de Freud et de Lacan ainsi que des schémas pour tenter de les rendre plus clairs. Tout ceci mis bout à bout nous offre une vision du travail social global avec une préférence pour une approche psychanalytique de l’acte éducatif.

D.W. Winnicott est un pédiatre, psychiatre et psychanalyste britannique né en 1896 à Plymouth et décédé en 1971 à Londres. Il a travaillé pendant une quarantaine d’années, à partir de 1923, comme chef de service de l’hôpital pour enfants Paddigton Green : il acquiert alors une grande expérience de la pédiatrie. Cet intérêt pour la pédiatrie et la lecture d’un livre de Freud lui font commencer une longue analyse personnelle qui durera de nombreuses années. Il devint en 1935 membre de la société britannique de psychanalyse dont il fut le président de 1956 à 1959 puis de 1965 à 1968.

Donald Woods WINNICOTT (1897-1971) était un pédiatre et un psychanalyste britannique qui a consacré une grande partie de sa vie à étudier la psychologie infantile. Il a su, avec pragmatisme et en utilisant des mots simples, décrire le fonctionnement mental et psychologique du jeune enfant et de sa mère. Winnicott occupe une place à part dans la psychanalyse infantile du fait de son originalité, de son non-conformisme et de sa position en marge des deux écoles britanniques d'Anna Freud et de Mélanie Klein.

Pour bien situer cet ouvrage dans son époque et son contexte de l'évolution de la psychanalyse, il faut tout d'abord préciser qu'avant cet auteur, la psychanalyse de l'enfant découlait de celle de l'adulte. Autrement dit, la plupart des idées relatives à la petite enfance découlaient de l'analyse d'adultes, ce qui était le cas par exemple pour les théories freudiennes. En conséquence, aucune théorie de la psychologie de l'enfant n'y était vraiment attribuée, l'enfant étant considéré comme un "adulte miniature".

Longtemps un sujet tabou, les maltraitances sur mineurs deviennent de plus en plus décriées et médiatisées. Dans le concept de maltraitance, on recouvre les violences physiques, sexuelles, psychologiques ou encore, toutes les formes de négligences qui vont porter atteinte au physique et au psychisme de l’enfant. Parmi les diverses formes de maltraitance, on s’intéressera ici plus particulièrement aux abus sexuels commis par un adulte sur un enfant. Ils constituent un aspect important des maltraitances à l’encontre des enfants. La sexualité d’un adulte sur un enfant est un des plus grands tabous culturels de la société mais paradoxalement, c’est également une réalité permanente dans de nombreux pays et dans tous les domaines que ce soit social, éducatif ou religieux. Après une longue période de silence, de nombreuses campagnes d’informations et de prévention se sont mises en place. Ceci a permis à de nombreuses victimes de s’affirmer et de révéler les faits subis.
Face au thème de la violence dans le couple, ma réaction première serait de rechercher la cause qui provoque chez la personne violente cette pulsion. En employant le terme de pulsion, nous pouvons voir apparaître les fondements de la psychanalyse fruit de l’évolution des sciences de notre civilisation depuis la philosophie grecque et dont le père est Freud. Derrière cette pulsion, il me viendrait naturellement à l’esprit qu’il existe une souffrance vécue dans le passé et qui amène la personne à agir de la sorte.

Annie Cordié, est neuropsychiatre et psychanalyste, membre de l'Ecole de la Cause Freudienne. Le thème de son ouvrage traite donc de l'échec scolaire. L'échec scolaire est une question complexe dont les causes sont multiples et diverses, les unes tiennent à la structure même du sujet, d'autres sont évènementielles, le fait qu'elles s'intriquent les unes sur les autres ne facilite pas la compréhension du phénomène.

La rencontre avec les patients schizophrènes m’a permis de lever tous les doutes en ce qui concerne l’intérêt de l’outil psychothérapeutique pour ce type de pathologie. Je pensais, avant ce stage, que seul le traitement neuroleptique pouvait venir à bout des manifestations de cette maladie, je sais maintenant l’intérêt d’accompagner, dans un travail clinique, les patients dans la prise en charge de leur maladie en tenant compte de leurs limites. « Quelle prise en charge institutionnelle pour le patient schizophrène ? » Le diagnostic et l’évaluation psychométrique des patients n’ont pas été abordés dans ce lieu de stage mais cela a été le cas dans les deux stages complémentaires que j’ai effectués en maison de retraite et dans un CMP pour enfants et adolescents. J’ai pu y être initiée aux différents tests projectifs évaluant la personnalité (Rorschach, TAT, patte noire), aux tests cognitifs (MMS, WISC IV) ainsi qu’à l’entretien diagnostique. J’ai, dans le service G 05, eu toute la liberté de m’appuyer sur les concepts théoriques qui me paraissaient les plus adéquats (ou les plus accessibles) et surtout, survoler les différentes approches. J’ai (fautes d’outils me semble-t-il) plutôt axé ma pratique sur l’approche humaniste de Rogers.

Toutefois, c’est à une lecture métapsychologique freudienne (dynamique, économique et structurale) des conflits, pulsions, défenses et symptômes que j’ai commencé à m’intéresser au cours de ce stage et avec laquelle je souhaite maintenant me familiariser. Il me paraît également indispensable d’entamer un travail d’analyse personnelle « tant il est vrai que notre comportement dans l’entretien et plus encore notre perception même de ce qui s’y joue sont en partie conditionnés par tout ce qui a tissé, depuis notre enfance, les structures de notre propre inconscient » (Chiland, 2008, p 155).
En consultant le dossier personnel des résidentes (psychose) et effectuant un éclairage sur des notions théoriques (Freud), cela m’a permis faire le lien avec la relation conflictuelle qu’entretenaient les deux femmes sur l’unité de vie. J’ai alors défini des hypothèses de travail (cf. le jeu) dans l’accompagnement du Moniteur Educateur pour réguler cette relation. Ce dossier met en exergue l’accompagnement social et éducatif spécialisé au vue de la situation citée. J’ai instauré une relation avec ces deux femmes. À travers leur comportement sur l’unité de vie, j’ai proposé de mettre en œuvre l’activité ludothèque en tenant compte de leur capacité et de leur pathologie afin d’aider l’expression et la communication entre elles. C’est lors de cet accompagnement que les deux femmes sont entrées dans une relation autre que conflictuelle. Ce qui s’est également remarqué au sein de la vie quotidienne. J’ai observé que l'activité est médiatrice de changement si le sujet en devient acteur. Néanmoins, mon action est limitée. Pour une meilleure prise en charge, un suivi psychologique doit être envisagé pour comprendre l’enjeu lié à la séparation maternelle (cf. psychose infantile). Une participation de la famille, notamment de la mère, serait souhaitable afin d’éclaircir le vécu du résident. C’est l’objectif du travail en partenariat.

L'auteur en s'appuyant sur différentes théories développées par Freud, Spitz, Piaget et Winnicott, nous offre un document objectif. Je me rends compte que les personnes déficientes intellectuelles auprès desquels je travaille, ont des comportements sociaux acquis plus par le conditionnement que par l'apprentissage. Je pense que pour beaucoup le passage entre l'hétéronomie et l'autonomie s'est effectuée de manière partielle.

Nous pouvons constater à travers la lecture de la première partie de ce livre combien nos comportements à l'âge adulte sont modelés par notre vécu d'enfant. Nous pouvons et devons-nous pencher sur le passé des personnes que nous accompagnons, et particulièrement la prime enfance. Cette période est capitale pour le développement social de l'adulte en devenir.

Marcel Rufo est un pédopsychiatre français né à Toulon le 31 décembre 1944. Anciennement pédiatre, il a dirigé la Maison de Solenn, à Paris, et ouvert l'Espace méditerranéen de l'adolescence, à Marseille. Il est l'auteur de nombreux ouvrages consacrés à la psychologie de l’enfant et de l’adolescent, sur l’éducation, et le rapport mère/enfant. Ses œuvres principales sont « Œdipe toi-même! » en 2000, « Tout ce que vous ne devriez jamais savoir sur la sexualité de vos enfants en 2003 », « Détache-moi! » en 2007 et « Elever son enfant » en 2009.

Pour restituer le contexte de l’ouvrage, il me semble important de préciser que Marcel Rufo se base sur des théories psychanalytiques, puisqu’il évoque dans son ouvrage, René Spitz, Donald W. Winnicott, Mélanie Klein et Sigmund Freud, qui en sont les précurseurs. Il évoque plusieurs de leurs théories dont le complexe d’Œdipe (Freud) et l’interaction parent/enfant (Spitz). Françoise Dolto, qui s’est consacrée à la psychanalyse des enfants, évoquait que l’enfant, par sa maladie ou son symptôme, pouvait dévoiler les souffrances inconscientes de ses parents, voire de sa famille et qu’il pouvait souffrir de ce qui ne lui était pas dit.

Cette recherche souligne l’impact destructurant que de tels actes entraînent sur l’enfant, adulte en devenir. Les répercussions de la maltraitance sont tout aussi importantes sur le plan physique que psychique. Etre maltraité physiquement entraîne une douleur dans la mesure où le corps reçoit des coups, mais aussi une souffrance psychique car la personne est atteinte dans son intégralité. L’enfant n’est pas reconnu ni respecté en tant que personne mais considéré comme un objet.

Aussi, je me suis interrogée sur la représentation qu’ils avaient d’eux mêmes, sur la construction de leur identité individuelle.

Pour répondre à cela, dans une première partie, il nous est, tout d’abord, apparu important et nécessaire de définir et de situer le cadre des abus sexuels. Puis, nous nous sommes intéressés aux dommages causés, pour enfin en dégager les conséquences.

Dans une deuxième partie, nous illustrerons notre recherche par l’étude de la personnalité d’enfants et d’adolescents ayant connus des abus sexuels et qui sont actuellement placés en centre éducatif, placement qui entre dans le cadre de mesures de protection de l’enfance.

Winnicott (Donald Woods).

Pédiatre et psychanalyste britannique (Plymouth 1896-Londres 1971).

Il a travaillé pendant une quarantaine d’années à partir de 1923 au Paddigton Green Childrens Hospital comme médecin pédiatre, commencé une analyse personnelle dans les années 1930. Il devint en 1935 membre de la Société britannique de psychanalyse, dont il fut président de 1956 à 1959 puis de 1965 à 1968. Il a écrit plusieurs ouvrages sur la psychanalyse appliquée à la pédiatrie quand il publie "Jeux et réalité", mais c’est un article consacré aux « objets transitionnels », publié en 1951, qui le rendra célèbre comme "découvreur" de l’espace transitionnel. Cet article constitue le point de départ de "Jeux et réalité", œuvre la plus lue de Winnicott.

Dans cet ouvrage, il ne se contente pas de reprendre et de préciser l’objet de son article de 1951. En effet, et c’est la thèse de J.-B. Pontalis dans sa préface, Winnicott veut répondre à un malentendu et ouvrir résolument ce nouveau champ à la recherche psychanalytique qu’il entrevoit depuis 1951 : ce qu’il y a de passionnant dans l’objet transitionnel ce n’est pas l’objet doudou mais bien sa dimension transitionnelle. Mais quand le sage montre la lune, nous sommes nombreux à admirer son doigt...

Le narcissisme concerne toute la population, ses excès peuvent nous conduire à rencontrer des difficultés, des ruptures ou des crises. Selon certains psychanalystes, le narcissisme est synonyme de mégalomanie voire d’égocentrisme. Or, le narcissisme comporte aussi une dimension constructive ; quand celle-ci est intégrée. Elle peut se traduire par des attitudes positives envers le monde. Le sentiment d’exaltation ou une montée d’adrénaline sont une manifestation du narcissisme positif. Le conflit narcissique En premier lieu, le narcissisme apparait comme double ou multiple. Ainsi par exemple, la confiance en soi et la défiance de soi vont de pair.

Dans tous les cas s’affirme un double objectif : garder son équilibre, en effet, lorsqu’il y a conflit, le psychisme est présent, il s’anime. La double nature du narcissisme explique la souplesse de notre psychisme, elle nous rend capable d’accepter certaines situations originales comme d’éprouver de la sympathie pour des inconnus. Dans la création, il permet de faire partager le point de vue de l’artiste. A travers l’humour, il éloigne un sentiment déplaisant pour laisser place au plaisir.

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